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anform !
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novembre - décembre 2014
nir un système de pensée qui limite
l’accès au bien-être sexuel. Les fan-
tasmes animent le désir sexuel. Les
fantasmes sont des images qui nous
viennent à l’esprit et font monter l’ex-
citation. Il ne faut donc pas les réfré-
ner. Nombre de femmes m’avouent
avoir un fantasme de viol. Cela peut
paraître choquant mais, en réalité, ce
fantasme évoque leur envie de vivre
une sexualité intense, beaucoup plus
stimulante.
Y a-t-il des positions plus
favorables à l’excitation ?
C’est surtout la façon dont on éro-
tise la position qui compte et la
représentation que l’on s’en fait. La
femme romantique va préférer des
positions où elle peut voir son par-
tenaire dans les yeux. Les hommes,
eux, ont tendance à aimer la posi-
tion de levrette (à quatre pattes). La
vue des fesses et du bassin leur pro-
cure un plaisir intense. Cette posi-
tion est parfois décriée par certaines
femmes qui se sentent soumises.
Pourtant, c’est une position dans
laquelle la stimulation vaginale est
profonde, intense. La position du
missionnaire est aussi très agréable
à condition que l’homme n’écrase
pas sa partenaire de tout son poids !
Comment connaître
l’origine de nos blocages ?
Les blocages viennent de notre
système de pensées (nos connais-
sances, nos croyances, notre édu-
cation, nos idéalisations). Comment
s’aimaient mes parents ? Avaient-
ils des gestes de tendresse l’un
envers l’autre, ou étaient-ils plutôt
distants ? Comment ma mère m’a-t-
elle parlé de mes premières règles ?
Mes parents m’ont-ils interdit la
masturbation ? Comment les adultes
ont-ils répondu à mes questions sur
bien-être
•••
“Ne considérer
la sexualité
qu’à travers
des jugements
moraux, c’est
maintenir un
système de
pensée qui limite
l’accès au bien-
être sexuel.”
© VALUELINE
EN
CHIFFRES
33 %
Seulement un tiers des femmes
apprécie d’être dominé
pendant l’amour.
Source : Sondage Ipsos,
Psychologie magazine
, 2014.