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mai - juin 2015

anform !

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Patrice Incana,

nouveau raideur

"Une foulée plus légère,

l'impression de voler !"

J'ai commencé à utiliser les chaussures minimalistes en faisant

des petits footings en famille. J'ai tout de suite eu la foulée plus

légère, l'impression de voler, et j'étais moins fatigué. Le reven-

deur m'a prévenu qu'il fallait un temps d'adaptation, et de ne pas

courir plus de 20 minutes, car je risquais de me blesser. Mais je me

sentais tellement bien que j'ai couru plus que prévu et je me suis

blessé. Quand je me suis rétabli, j'ai repris mes chaussures mini-

malistes. Aujourd'hui, ma vie a totalement changé. À

45 ans, j'ai fait mon premier trail

en chaussures minimalistes. Je ne

me serais jamais lancé dans une

course si je n'avais pas découvert

ces chaussures et les sensations

nouvelles qu'elles me procurent.

Jérôme Désiré,

organisateur de trails

"On a l'impression de

ne rien avoir aux pieds"

Le minimalisme, c'est avant

tout une philosophie. Je re-

trouve cette sensation d'être

à même le sol, de marcher

et de courir pied nu. C’est

un rapport exclusif et brutal

avec le sol et la nature. Un

excellent produit qui ramène

à une posture naturelle. Les

sensations sont superbes.

On a l'impression de ne rien

avoir aux pieds. Dans les

sentiers techniques, à cause

des racines et des pierres, on

a une concentration accrue

qui nous pousse à réfléchir à

l’endroit où poser ses pieds.

Avec ces chaussures, on peut

faire des séances de pré-

paration physique générale

(PPG), de vitesse maximale

aérobique (VMA) lorsque l'on

travaille sa vitesse pure sur

piste ou sur gazon. Pour moi,

c'est un super produit, en

complément d'une chaussure

traditionnelle.

Jean-Christophe Rivas,

masseur-kinésithérapeute

"Un mode de course

sécuritaire"

Passer aux minimalistes a naturellement

changé ma manière de courir et fait

disparaître mes problèmes aux genoux.

Elles obligent à un mode de course sécuritaire. On peut les porter

tous les jours avec un temps d'adaptation. Je n'utilise pas mes

minimalistes compartimentées pour courir, mais pour travailler.

Parce qu’il y a une hyper sollicitation musculaire au niveau du

mollet et donc un entraînement. Selon moi, les minimalistes

compartimentées ne sont pas adaptées à la montagne. Quand on

a tapé ses pieds 100 fois contre des cailloux, on a plus d'orteils.

En revanche, les chaussures minimalistes fermées à

l'avant sont davantage adaptées.

Ce qu'ils en pensent...

forme