

mars - avril 2015
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anform !
47
ma
santé
Les traitements
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Comme pour l’homme, il
faut commencer par équi-
librer le diabète le plus pos-
sible.
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Mis à part cette surveillance,
le manque d’études rend
les traitements pratiquement
inexistants. Des médicaments,
semblables à ceux des hommes,
ont été testés, mais provoquent
trop d’effets secondaires. Il n’existe
pas encore d’étui clitoridien ou de
pompe génitale !
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Heureusement, les lubrifiants se ré-
vèlent très efficaces contre la séche-
resse vaginale.
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La musculation du périnée peut
contribuer à garder ou à restaurer
une lubrification.
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“Les femmes ont beaucoup plus
de mal à parler de leurs troubles
sexuels. L’insuline, comme chez les
hommes, agit telle une infraction
dans leur sexualité”
, observe Natha-
lie Dudoret. Car la sexualité n’est
pas une prestation technique, mais
un échange qui inclut bien d’autres
facteurs : imagination, érotisme,
confiance, etc. L’approche psy-
chologique permettra à la patiente
de parler librement de sa sexualité
avec un professionnel, afin que
confiance et complicité
remplacent culpabilité et
frustration.