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anform !

novembre - décembre 2014

Oméga-3

Les omégas-3ont un rôle sur la prévention des inflammations

comme dans l’arthrose, par exemple.

“Favorisez les huiles

vierges de première pression à froid et les produits contenant

des acides gras essentiels (AGE)de type oméga-3(huile de

colza, noix, soja, périlla, poissons gras, pourpier)”

, confirme le

Dr Longuefosse. En effet, ils favorisent la synthèse des prosta-

glandines PGE1qui sont anti-inflammatoires.

Ortie

Franswa Tibère est

“tisanneur”et producteur

de plantes à La Réunion.

Invité du 8

e

colloque

international des plantes

aromatiques et médicinales

(Cipam)qui s’est tenu en Guadeloupe

au mois d’octobre, il livre le secret de

son infusion d’ortie.

“Très diurétique, elle

permet d’éliminer les toxines qui s’accu-

mulent du fait de la congestion du foie”.

Magnésium

“Le chlorure de magnésium n’a pas démontré

une quelconque efficacité contre le virus du

chikungunya. De plus, ce produit vous expose à

un risque de diarrhée qui risque d’aggraver une

éventuelle déshydratation due à la fièvre”

, prévient

l’ARS. Pourtant, beaucoup de malades continuent

de témoigner d’une guérison fulgurante après la

prise de chlorure de magnésium.

“Il peut s’agir de

guérisons spontanées. Prendre du magnésium de

façon préventive et en cas de carence peut aider à

renforcer le système immunitaire. Hors prévention,

la prise de chlorure de magnésium ne semble pas

être d’un grand intérêt. En effet, il est très laxatif et

risque de provoquer des irritations du tube digestif.

Il existe en revanche des formes moins agressives,

des sels de magnésium facilement assimilables

et peu laxatifs comme le glycérophosphate de

magnésium”

, conseille le Dr Tristan Komorn,

pharmacien.

Neem

“C’est un insecticide végétal

dont la matière active, l’aza-

dirachtine, est isolée à partir

d’extraits de graines d’un arbre, le neem. Si

ses feuilles servent de médicaments pour

soigner le paludisme, ses fruits, dont on fait

de l’huile, sont un parfait insecticide naturel,

inoffensif pour l’homme et les animaux.

Il pourrait devenir une solution biologique

pour la lutte contre l’Aedes albopictus. Ses

substances actives éliminent radicalement

les larves de moustique, bloquant la méta-

morphose du stade larvaire à celui d’adulte”

,

écrit le Dr Odile Morant, médecin homéo-

pathe, dans son mémoire de phytothérapie.

Faire bouillir 3 l d’eau,y ajouter 50g d’ortie. Laisser infuser

20min et filtrer. Boire 1 litre par jour (pendant 7 jours)de

cette préparation.

ma

santé