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novembre - décembre 2014

anform !

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Safran-pays

Cette épice (curcuma)agit comme un puissant anti-

inflammatoire. Son action est comparable à celle de la

cortisone et des anti-inflammatoires non stéroïdiens. De

plus, grâce à ses effets anti-oxydants, le curcuma est

hépatoprotecteur (protecteur du foie). Franswa Tibère

conseille d’en consommer

au quotidien, en poudre (saupoudrée

sur vos plats ou dans une compote)

ou en infusion. Associée au poivre et

au gingembre froid, l’action

du safran-pays est encore

plus efficace.

Précautions

Si la plupart des plantes retenues ne pré-

sentent pas ou peu de toxicité, certaines

espèces doivent être utilisées avec pré-

caution. “

En cas de diabète, d’ulcère, de

maladie cardiaque, il faut demander l’avis

d’un spécialiste. Pareil pour les enfants, les

femmes enceintes et allaitantes. Il y a aussi

des dosages à respecter et à adapter car il

y a beaucoup de différences entre les indi-

vidus. La réponse immunitaire va d’ailleurs

dépendre de l’état de santé du malade,

de son âge, de son état nutritionnel, de

son capital génétique, d’où les formes

extrêmement variables de la maladie”

,

prévient le Dr Tristan Komorn.

Vite

Il faut réagir dès les premiers signes de

la maladie. En effet,

“le chikungunya se

caractérise par une réplication virale très

importante, ce qui explique la brutalité de

la phase aiguë. Il faut donc agir au plus

vite pour freiner la propagation du virus”

,

insiste Tristan Komorn.

Virus

Jusqu’à présent, les mécanismes

moléculaires de l’infection des

cellules humaines par le virus

du chikungunya restaient peu

connus. Cependant, des chercheurs

de l’Institut Pasteur, de l’Inserm et

du CNRS, viennent de réaliser une

avancée importante. Ils ont identifié

un facteur spécifique de l’espèce

humaine impliqué dans la multiplication

intracellulaire du virus chikungunya. Ce facteur,

nommé NDP52, est une protéine présente dans

les cellules ciblées par le virus. Les chercheurs ont

prouvé que chez l’homme, NDP52avait la capacité

de se lier à une protéine virale, nsP2, et que cette

interaction favorisait la multiplication du virus dans

les cellules, et donc la progression de l’infection par

le virus du chikungunya. En revanche, chez la souris,

l’interaction NDP52-nsP2n’est pas observée, et

NDP52ne favorise pas l’infection. Cette découverte

ouvre de nouvelles perspectives pour la mise au

point d’un meilleur modèle animal, plus proche de

l’homme.

Source : Institut Pasteur

Zèb a pic

Neurolaena lobata

est un

antiviral reconnu dont l’effica-

cité a été démontrée contre

la dengue et la grippe. Mode

d’action : inhibe les virus à

ARNen empêchant la fixation

des virus sur la cellule. À

prendre dès les premiers

signes de la maladie !

ma

santé