

novembre - décembre 2014
•
anform !
49
Safran-pays
Cette épice (curcuma)agit comme un puissant anti-
inflammatoire. Son action est comparable à celle de la
cortisone et des anti-inflammatoires non stéroïdiens. De
plus, grâce à ses effets anti-oxydants, le curcuma est
hépatoprotecteur (protecteur du foie). Franswa Tibère
conseille d’en consommer
au quotidien, en poudre (saupoudrée
sur vos plats ou dans une compote)
ou en infusion. Associée au poivre et
au gingembre froid, l’action
du safran-pays est encore
plus efficace.
Précautions
Si la plupart des plantes retenues ne pré-
sentent pas ou peu de toxicité, certaines
espèces doivent être utilisées avec pré-
caution. “
En cas de diabète, d’ulcère, de
maladie cardiaque, il faut demander l’avis
d’un spécialiste. Pareil pour les enfants, les
femmes enceintes et allaitantes. Il y a aussi
des dosages à respecter et à adapter car il
y a beaucoup de différences entre les indi-
vidus. La réponse immunitaire va d’ailleurs
dépendre de l’état de santé du malade,
de son âge, de son état nutritionnel, de
son capital génétique, d’où les formes
extrêmement variables de la maladie”
,
prévient le Dr Tristan Komorn.
Vite
Il faut réagir dès les premiers signes de
la maladie. En effet,
“le chikungunya se
caractérise par une réplication virale très
importante, ce qui explique la brutalité de
la phase aiguë. Il faut donc agir au plus
vite pour freiner la propagation du virus”
,
insiste Tristan Komorn.
Virus
Jusqu’à présent, les mécanismes
moléculaires de l’infection des
cellules humaines par le virus
du chikungunya restaient peu
connus. Cependant, des chercheurs
de l’Institut Pasteur, de l’Inserm et
du CNRS, viennent de réaliser une
avancée importante. Ils ont identifié
un facteur spécifique de l’espèce
humaine impliqué dans la multiplication
intracellulaire du virus chikungunya. Ce facteur,
nommé NDP52, est une protéine présente dans
les cellules ciblées par le virus. Les chercheurs ont
prouvé que chez l’homme, NDP52avait la capacité
de se lier à une protéine virale, nsP2, et que cette
interaction favorisait la multiplication du virus dans
les cellules, et donc la progression de l’infection par
le virus du chikungunya. En revanche, chez la souris,
l’interaction NDP52-nsP2n’est pas observée, et
NDP52ne favorise pas l’infection. Cette découverte
ouvre de nouvelles perspectives pour la mise au
point d’un meilleur modèle animal, plus proche de
l’homme.
Source : Institut Pasteur
Zèb a pic
Neurolaena lobata
est un
antiviral reconnu dont l’effica-
cité a été démontrée contre
la dengue et la grippe. Mode
d’action : inhibe les virus à
ARNen empêchant la fixation
des virus sur la cellule. À
prendre dès les premiers
signes de la maladie !
ma
santé