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Guadeloupe

mars - avril 2011

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anform !

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La Plateforme d’intervention

régionale Amérique Caraïbes

de la Croix-Rouge française

(PIRAC) et la Fédération

internationale des sociétés de

la Croix-Rouge et du Croissant-

Rouge décident d’accorder

leurs méthodes de travail pour

répondre plus efficacement aux

catastrophes humanitaires.

Les deux organismes se

sont donc retrouvés pour

une formation commune

(Regional intervention team),

fin janvier. Ils réunissent

des bénévoles, acteurs dans

différents domaines (santé, eau

et assainissement, logistique,

etc.) capables de s’envoler

rapidement et de porter les

premiers secours en cas

d’accident dans la Caraïbe.

Seuls 50 % des Guadeloupéens consomment l’eau du robinet quotidiennement. 32 % ne la

consomment jamais. C’est le résultat d’une enquête menée par le Comité de bassin de la Gua-

deloupe. Ainsi seules 22 % des personnes interrogées estiment que l’eau du robinet respecte

les normes de qualité qui garantissent sa consommation en toute sécurité contre 68 % en mé-

tropole. Une

“méfiance très souvent injustifiée au regard des résultats du contrôle sanitaire

des eaux distribuées”

, note l’Agence de santé et l’Office de l’eau de Guadeloupe.

Pesticides &

Parkinson sont liés

Le roténone et le paraquat sont les deux produits

incriminés dans une étude américaine* sur

les conséquences des pesticides sur la santé.

Ces deux pesticides multiplieraient par 2,5 le

risque de contracter la

maladie de Parkinson.

Le paraquat a été

autorisé aux Antilles,

dans le traitement des

bananeraies, entre

2003 et 2007. Et le

roténone a été utilisé en

France, entre 2008 et 2009,

pour traiter les pommes, pommes de terre,

pêches, vignes et cerises.

* Etude publiée dans le journal américain, Environnemental

Health Perspectives, et réalisée par Freya Kamel, chercheur au

NIH.

Antilles

A La Réunion, les personnes âgées vivent dans la précarité. 10 fois

plus que dans l’Hexagone (49 pour 1 000 en France contre 422

à La Réunion). Souvent avec l’allocation de solidarité (minimum

vieillesse) soit entre 300 et 700

e

par mois. 12 000 personnes

dépendantes perçoivent l’allocation personnalisée d’autonomie (APA)

(soit 11,5 % des seniors contre 8 % dans l’Hexagone). Or, l’Etat ne

couvre le financement de l’APA qu’à hauteur de 30 %. Le Département

est donc fortement mis à contribution, à hauteur de 52 millions.

15 000

personnes

dépendantes

Boire

l’eau du robinet

ne coule pas de

source

Les secours

s’entendent