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anform !
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mars - avril 2017
Savez-vo
Le commérage est-il bon pour la santé ? Un cafard peut-il se faufiler dans
le crâne ? Un pansement en bambou peut-il accélérer la cicatrisation ?
Des questions insolites et des réponses tout aussi surprenantes.
La bête avait élu domi-
cile dans le crâne d’une
Indienne de la région du
Tamil Nadu (sud du pays).
Entré par les narines, l’ani-
mal provoquait chez son
hôte une gêne doulou-
reuse “derrière les yeux”.
Il faut dire que, lorsqu’il
fut extrait à l’aide d’une
longue paire de pinces,
le cafard était toujours vi-
vant. Le docteur Shankar
de l’hôpital universitaire
Stanley de Chennai, dé-
clare qu’en 30 ans de car-
rière, il n’avait jamais vu
ça ! Plus habitué peut-
être aux patients qui
ont une araignée au
plafond !
… qu’elle avait
un cafard
dans le crâne ?
… qu’elle a passé 6 jours
sans poumons !
Mélissa Benoit revient de loin. Atteinte de mucoviscidose, elle entre à l’hôpital de Toronto,
en avril 2016, pour une sévère infection pulmonaire. Les médecins constatent que son état
s’aggrave rapidement. L’infection s’étend à tout le corps et les poumons s’emplissent de
sang et de mucus. Sa respiration est de plus en plus difficile et les antibiotiques inopérants.
Lorsqu’il ne reste plus à la patiente que quelques heures à vivre, les médecins font le choix
de retirer la source de l’infection (les poumons). Avec l’accord de la famille, l’opération
dure… 9 h ! Car retirer des poumons gonflés et durs devient très difficile. Mélissa demeure
6 jours branchée sur des poumons, des reins et un cœur artificiels. Avant de pouvoir être
greffée des poumons d’un donneur. Jamais pareille opération n’avait eu lieu. Les chirur-
giens, confrontés à une énorme inconnue, ont dû faire preuve d’un formidable sang-froid.
Que faire lorsque la nourriture en
vente approche sa date limite en
rayon et qu’on ne veut pas la jeter à
la poubelle ? Une jeune société fran-
çaise développe une idée simple :
mettre en relation vendeurs et ache-
teurs grâce à une application pour
smartphones, Optimiam. Les pre-
miers résultats sont là : 120 000 uti-
lisateurs, 450 points de distribution
sur Paris et 25 tonnes de nourriture
récupérée. Les marchands indiquent
quel produit est à vendre, à quel
prix (défiant toute concurrence) et
une plateforme livre sur un rayon de
35 km. Les acheteurs n’ont que les
infos qui les concernent grâce à un
système de localisation.
… qu’il existe une appli
anti-gaspillage
?