ANFORM RÉUNION N38

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Pile : un déchet pas comme les autres
Danger ?
• Elles contiennent des substances et matières dangereuses
pour la nature, telles que des métaux lourds (nickel, cadmium,
mercure, plomb, fer, zinc, calcium, aluminium, magnésium,
lithium),de l’acide…
• Les piles alcalines, salines et lithium ne contiennent plus de
mercure.
• Les piles alcalines manganèse : 80 % de l’impact polluant est
dû au processus d’extraction minière et purification des maté-
riaux composants (dioxyde de manganèse,zinc,fer).
• Les accumulateurs NiMH– AA : presque la moitié de l’impact
polluant est dû au nombre d’utilisations. Une grosse partie à
l’extraction et purification des matériaux composants.
Collecte ?
La France collecte 30% des piles jetées.Près des ¾finissent aux
ordures,même si les producteurs sont responsabilisés,depuis un
décret de 2009,dans la collecte et le recyclage.
Conseil ?
Ne jamais jeter une pile ou un accumulateur à la poubelle. Des
points de collecte (plus de 10 000 dans toute la France) sont
répartis dans les grandes surfaces,magasins de bricolage,points
de collecte public,agences France Télécom,etc.
Plus d’infos : syndicat des recycleurs d’accumulateurs et de piles (SPAP),
Vitamine K : le sang et les os !
La vitamine Kest une vitamine liposoluble,très présente dans l'ali-
mentation,mais dont 80 % est produite directement par le corps.
Elle a une action très importante sur la coagulation et la minéra-
lisation des os.Sans elle, la coagulation est plus lente et le corps
est soumis à des hémorragies spontanées.Ses propriétés coagu-
lantes sont utilisées en médecine,notamment sur les nouveau-nés
qui n’en disposent pas assez à la naissance.
Petite histoire
Elle est découverte par hasard dans les années 1920 par des bio-
chimistes danois qui réalisent des recherches sur… le cholestérol.
Les poulets alors utilisés ne coagulent pas bien.D’oùle nom de la
vitamine Kpour“koagulation”.
Sources
Une alimentation équilibrée est suffisante pour assurer les apports
nécessaires. La vitamine K se trouve principalement dans les
légumes verts (brocoli, choux, épinards, artichauts, laitue, cresson,
asperges, haricots, persil, poireau, petits pois…), dans le foie, les
œufs, produits laitiers, fruits (tomate, pamplemousse, banane,
orange…),légumineuses,céréales (luzerne,avoine,maïs),pomme
de terre,etc.
Source :
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Les boules, j’ai les oreillons !
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Kézaco ?
Cette maladie infectieuse,due à un virus de type paramyxovirus,
est contagieuse. Elle touche surtout les enfants autour de 4 à
5 ans. Àcause d’une insuffisante vaccination, on observe une
petite recrudescence ces dernières années.
Transmission
La transmission se fait par la salive. Le risque de contagion est
maximum 1 semaine avant et 1 semaine après l’apparition des
symptômes.Une fois atteint,le patient est immunisé et ne pourra
plus être de nouveau malade.
Symptômes
Le virus se loge dans les glandes salivaires, le pancréas, les tes-
ticules et le système nerveux. Il provoque gonflement sous les
oreilles (d’oùson nom),fièvre et douleur.Une atteinte des autres
glandes ou zones est possible (orchite, pancréatite, méningite).
1 fois sur 3 : aucun symptôme.2 fois sur 3,elle se traduit par un
gonflement de la glande parotide.
Traitement
Traitement à base d’antalgique, anti-inflammatoire, voire anti-
émétique (pancréatite) et repos. Surtout, éviter la contagion en
isolant le malade.
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Yam ou igname sauvage
La tige souterraine de l’igname sauvage (yam ou wild yam) est
présente dans de nombreux compléments alimentaires. Il existe
en fait plus de 400 sortes d’igname sauvage appartenant toutes à
l’espèce Dioscorea.On les utilise pour 2 substances,la diosgénine
et la dioscine.Depuis les années 1950,ces 2 substances servent à
la fabrication de la progestérone ainsi que des estrogènes utilisés
dans les médicaments contraceptifs, les traitements hormonaux
des problèmes de fertilité et de la ménopause,et plus récemment
pour synthétiser la DHEA.
Histoire
Traditionnellement, les ignames sauvages étaient utilisées pour
soulager les rhumatismes chez les Astèques, les problèmes uri-
naires chez les Chinois, ou pour favoriser la sécrétion de bile et
faciliter la digestion.
Fonction
La diosgénine et la dioscine n’ont pas d’activité hormonale.Elles
servent seulement de produits de base pour la fabrication indus-
trielle des hormones féminines.Mais notre corps ne possède pas
les enzymes nécessaires pour les transformer en estrogènes, en
progestérone ou en DHEA.
Source :Le guide des compléments alimentaires,édVidal