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anform !
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octobre - novembre 2015
actu
L’assocation française de lutte antirhumatis-
male (Aflar) met en place un réseau social, Rhu-
ma’talk, à destination des patients atteints de
rhumatismes inflammatoires chroniques (spon-
dyloarthrites et rhumatismes psoriasiques). On
estime que 700 000 à 1 million de personnes
en France sont concernées par les rhumatismes
inflammatoires chroniques. La polyarthrite
rhumatoïde et la spondylarthrite sont les plus
répandues (0,3 % de la population chacune).
RHUMATISMES :
un réseau pour les malades
Entre la réanimation et les soins
classiques, il existe un service
intermédiaire, l’unité de surveil-
lance continue. Celle du CHU Sud
Réunion, d’une capacité de 8 lits
vient d’accueillir ses premiers pa-
tients. Il s’agit de personnes qui
nécessitent, en raison de la gravité
de leur état, ou du traitement qui
leur est appliqué, une observation
clinique et biologique spécifique.
Surveillance rapprochée
au CHU Sud Réunion
1 femme sur 2 fera dans sa vie un ou plusieurs épisodes
de cystite. Ce sont en moyenne plus de 3 millions de
cystites qui surviennent en France chaque année. Si la
maladie peut se manifester à tout moment, depuis la
prime enfance jusqu’à un âge élevé, elle connaît deux
pics de fréquence : lors des premiers rapports sexuels
et à la ménopause. À titre préventif, on peut prendre de
la canneberge. Mais le composé actif du fruit doit être
présent dans le complément alimentaire à hauteur de
36 mg, sous peine d’être inefficace.
CYSTITES,
on ne passe pas à côté du diagnostic !
LEUCÉMIE :
nouvel espoir de guérison
1 élève sur 3
est exposé à des taux
de pollution supérieurs
aux valeurs fixées par
l’OMS. Ces émanations
sont néfastes pour la santé
des enfants et causes
d’une baisse significative
de leur concentration.
ÉCOLE POLLUÉE
Selon des chercheurs
français, un traitement utilisé
pour soigner le diabète de
type 2 serait efficace contre
la leucémie myéloïde (cancer
des globules blancs) en
venant à bout des cellules
cachées, responsables
des rechutes. Après neuf
mois d’expérimentation,
57 % des patients étaient en
rémission complète, contre
27 % seulement avec le
traitement classique. Les trois
premières personnes traitées
n’ont présenté aucun signe de
rechute au bout de cinq ans.