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20 g d’alcool, le compte est bon !

Deux verres de vin rouge chaque jour préservent des maladies car-

diovasculaires et peut-être même de la maladie d’Alzheimer, par leur

richesse en micronutriments, tanins et polyphénols qui augmentent

le bon cholestérol et protègent les cellules. La règle d’or pour les

boissons alcoolisées : jamais d’alcool le ventre vide... ce qui est

régulièrement pratiqué à l’apéritif ! Un œuf ou un petit morceau de

fromage avant et le tour est joué. L’absorption de l’alcool est ralentie.

Outre ses propres calories, l’alcool est un grand fournisseur de

sucres. Les vins cuits, le vin blanc, la bière et les cocktails comme le

célèbre ti punch, ou le planteur seront dégustés modérément et sur-

tout réservés à la fête. L’organisme, incapable de stocker l’alcool, le

brûle. Parallèlement, les autres calories apportées par la nourriture,

surtout les graisses, ne sont plus brûlées avec autant d’efficacité et

sont alors concentrées dans le tissu adipeux.

20 g d’alcool, c’est :

2 flûtes de champagne

5 cl de whisky

5 cl de rhum blanc à 50 degrés

2 verres de 10 cl de vin à 12 degrés

2 verres de 25 cl de cidre à 5 degrés

2 verres de 25 cl de bière à 5 degrés.

Source :

Mince ! Un régime créole

, Marie-Antoinette Séjean, éd Orphie

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La bétaïne

La bétaïne est une substance végétale extraite de la betterave. Elle

aurait la propriété d’aider à digérer et de lutter contre l’accumulation de

graisses dans le foie.

Usages et propriétés supposées

L’homocystinurie est une maladie génétique dans laquelle les patients

ne parviennent pas à convertir l’homocystéine (un acide aminé)en cys-

téine, entraînant une accumulation de l’homocystéine dans le sang et

les urines. La bétaïne, en association avec les vitamines B6, B9et B12,

est utilisée pour soulager les symptômes de cette maladie rare. Elle est

également utilisée dans les troubles de la digestion, pour certains pro-

blèmes de foie.

Quelle efficacité ?

Si l’utilité de la bétaïne dans le traitement de l’homocystinurie n’est plus

à démontrer, son efficacité dans les problèmes digestifs ou hépatiques,

ainsi que dans le traitement de l’hypertriglycéridémie, repose sur des

études anciennes parfois remises en question. Des données récentes

existent chez l’animal.

Précautions à prendre

La bétaïne ne devrait pas être prise par les femmes enceintes ou allai-

tantes, les personnes sujettes au reflux gastro-œsophagien ou souffrant

d’ulcère.

Source :

Le guide des compléments alimentaires,

Cornillier, Korsia-Meffre, Senart, éd Vidal

Une beauté bien nourrie

1 -

La vitamine A aide la peau à se protéger (dans : le foie, le beurre,

les sardines...).

2 -

Les caroténoïdes la défendent contre les radicaux libres et lui

donnent bonne mine (dans : les carottes, les épinards, le persil...).

3 -

La vitamine C la renforce en souplesse (dans : les kiwis, les fraises,

les citrons, les choux...).

4 -

La vitamine E protège des radicaux libres, accélérateurs de vieil-

lissement (dans : l’huile de germe de blé, les céréales complètes, les

poissons gras...).

5 -

Les vitamines Bnourrissent les cheveux et les ongles (dans : la levure

de bière, le poulet, le foie, les lentilles, les œufs...).

6 -

Le zinc raffermit la peau et lutte contre l’apparition de cheveux

blancs (dans : les fruits de mer, la viande, les légumineuses...).

7 -

Le sélénium combat les radicaux libres et renforce les cheveux

(dans : les abats, le maquereau, les moules...).

8 -

Les acides gras essentiels, éléments de base de la structure de la

peau, contribuent à sa bonne santé (dans : les poissons gras, les huiles

de colza et d’olive, les noix...).

9 -

Les protéines travaillent au tonus général et à la bonne kératinisation

des cheveux (dans : les viandes, les poissons, le soja, les céréales, les

oléagineux...).

10 -

L’eau et le thé hydratent et drainent.

Source :

Cosmétiques mode d’emploi,

Laurence Wittner, éd Leduc S

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Le mal de mer

Le mal de mer est une forme de mal des transports (cinétose)caracté-

risée par des nausées et des vomissements survenant après un délai

relativement court sur une embarcation. Il est généralement provoqué

par le roulis (mouvements latéraux) ou/et le tangage (mouvements

de balance d’avant en arrière). En principe, on finit par s’amariner et

les signes ne se prolongent que rarement au-delà de 2 jours. Les plus

grands marins de ce monde avouent parfois en souffrir dans certaines

circonstances quand la mer se déchaîne après une longue période de

calme ou quand ils sont restés longtemps à terre.

Symptômes

Pâleur, sueurs froides, maux de tête, bâillements, nausées, vomisse-

ments, malaise, vertiges, incompétence, apathie et léthargie, somno-

lence.

Prévention

Être reposé avant le départ. Garder toujours quelque chose dans le

ventre de bien digeste (biscuits, pain, fruits secs, bananes). Hydratation

fréquente (thé, tisane). Se couvrir car l’inaction sur un bateau expose

au refroidissement et, le refroidissement, au mal de mer. Rester allongé

dans les zones les plus stables (au centre de gravité du bateau, putôt

vers l’arrière et du côté de la gîte). Bracelet spécifique d’acupression au

poignet (point d’acupuncture). Gingembre ou produits dérivés. Homéo-

pathie

(Borax, Cocculus, Nuxvomica, Tabacum, Petroleum).

Source :

Petit manuel de médecine de bord,

Dr Emmanuel Cauchy, éd Glénat