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novembre - décembre 2016

anform !

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exemple) qui motive l'action (acte

sexuel) afin d'aboutir à la récom-

pense (orgasme). Ces réseaux de

neurones communiquent entre eux

grâce à un messager chimique : la

dopamine.

Hormone du plaisir ?

Lorsqu'un individu éprouve du

plaisir, il y a sécrétion importante

de dopamine. Pendant longtemps,

les chercheurs ont d'ailleurs pensé

que la dopamine était l'hormone

du plaisir. En fait, la réalité est plus

complexe. La dopamine serait plu-

tôt impliquée dans la composante

motivationnelle (le désir d'atteindre

le plaisir). Tandis que la compo-

sante affective du plaisir serait plu-

tôt liée à l'action d'autres messa-

gers chimiques sécrétés par notre

cerveau (comme la sérotonine, les

endorphines, les cannabinoïdes en-

dogènes, etc.). Les composantes

du plaisir sont donc nombreuses

et la diversité des plaisirs l'est toute

autant. Aussi, il est impossible de

réduire le plaisir à la simple action

de messagers chimiques. Allez,

remettez votre chanson, le plaisir

qu'elle vous procure est peut-être

lié à la situation dans laquelle vous

l'avez écoutée et certainement

aussi aux liens inconscients que

vous tissez entre cette chanson et

les autres expériences auditives

positives que vous avez vécues

depuis votre plus tendre enfance.

Une chose est sûre, au moment où

elle vous procure ce petit frisson, il

y a du relargage de dopamine en

masse dans votre cerveau et votre

circuit de la récompense est en

pleine action.