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novembre - décembre 2016

anform !

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13 h 30

Après la pause repas, nous partons

livrer un panier de fruits et légumes

à un couple, en compagnie de

Sonia Apagy-Suares de l’associa-

tion Solidarité ansoise qui a mis en

contact les familles nécessiteuses

d’Anse-Bertrand avec l’association

La ferme paradis. Violetta Gibon

et son mari, un couple d’octogé-

naires, nous reçoivent le sourire

aux lèvres. Normalement, les

bénéficiaires viennent récupérer

les paniers directement à la ferme

sauf, comme ici, s’ils ont un souci

de mobilité. Damien et Geneviève

souhaiteraient étendre leur concept

dans chaque commune afin d’en

faire bénéficier un maximum de

familles. Ils aimeraient également

entrer en contact avec les super-

marchés et magasins de proximité

afin de récupérer et redistribuer les

invendus.

14 h

Nous partons en direction d’une

autre section d’Anse-Bertrand où

se trouve le bâtiment destiné à

l’élevage. Gracieusement mis à

leur disposition, le hangar servira à

accueillir poules, canards et cabris.

Mais avant cela, il y a un gros travail

de nettoyage et d’aménagement,

tant aux alentours que

dans la bâtisse.

14 h 30

Retour au domicile où

Damien s’adonne à son

rituel quotidien, la fabri-

cation du pain. Il sou-

haiterait que ses déli-

cieux petits pains ronds

fassent également par-

tie de la distribution,

mais la législation ne

le permet qu’aux personnes ayant

le titre de boulanger. En attendant,

chaque semaine, il récupère les

invendus d’un boulanger d’Anse-

Bertrand et organise la distribution

de pains et de gâteaux.

16 h 30

En fin d’après-midi, lorsque la cha-

leur commence à tomber, Gene-

viève se rend dans la petite serre à

semis qui siège dans le jardin. C’est

dans cette pouponnière végétale

qu’elle crée et organise les divers

petits plants qu’elle mettra en terre

le lendemain. Ce soir, ce sont des

plants de concombre qu’elle pré-

pare après avoir rempli les pots

d’une moitié de fumier de cheval

(récupéré aux écuries d’Anse-Ber-

trand) recouvert d’une couche de

terreau. Une fois les semis prêts,

reste à nettoyer les clapiers des

lapins. La journée se termine par

des tâches administratives. Bientôt,

leurs journées seront d’autant plus

chargées qu’il faudra gérer l’éle-

vage des animaux. Pour l’heure,

ils réfléchissent à la conception

d’un enclos pour poules pondeuses

qu’ils doivent entamer rapidement.

L’association a également comme

projet l’étude, la réalisation et la

mise en place de fours solaires et

de distillateurs solaires (produire de

l’eau pure avec de l’eau de mer).

Ils s’endormiront ce soir, rompus

par le travail, rêvant peut-être que

de bonnes âmes comme eux vien-

dront demain leur apporter le sou-

tien qui leur manque cruellement.

Livraison des paniers.