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anform !
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septembre - octobre 2016
Son nom, acérola, qui viendrait de l’arabe “az-zou’roûr”
lui a été donné par les conquistadores espagnols. Ce
fruit comestible, de goût acidulé, sensible à la chaleur,
se conserve difficilement, d’où son coût élevé dans les
préparations en phytothérapie. Elle a une action anti-in-
fectieuse, immunostimulante et anti-oxydante. Riche en
vitamines C, B6, B1, A et en flavonoïdes, anthocyanines
et minéraux comme le calcium, le fer, le phosphore, le
potassium ou le magnésium, elle est aussi reminérali-
sante. Le saviez-vous ? C’est surtout la vitamine C qui
piège les radicaux libres et permet d’augmenter la
résistance aux états infectieux. La cerise-pays détrône
l’orange, championne de la vitamine C car elle en
contient 30 fois plus, d’où un effet préventif et curatif
garanti dans le syndrome grippal.
Comment l’utiliser ?
En cure :
sous forme de fruits ou de jus. En poudre,
recommandée pour faciliter la reprise de poids après un
amaigrissement et pour stimuler les défenses.
La cerise-pays
Riche en flavonoïdes, sesquiterpènes, le
zèb a pik
est
traditionnellement utilisé pour lutter contre “les refroi-
dissements”. C’est aujourd’hui un antiviral reconnu
dont l’efficacité a été démontrée contre la dengue et la
grippe. Par son mode d’action, cette plante empêche la
fixation du virus au cœur de la cellule et aurait un effet
beaucoup plus rapide que les antiviraux classiques.
L’action de l’herbe à pic est plurielle ! Elle est aussi pré-
conisée pour les ulcères, le diabète ou contre le palu-
disme. Elle est aujourd’hui commercialisée aux Antilles
sous forme de sirop.
Comment l’utiliser ?
En cure :
3 càc de sirop matin et
soir jusqu’à amélioration des
symptômes.
L'herbe à pic
© istockphoto ; HEMERA ; PHYTOBOKAZ