

mai - juin 2016
•
anform !
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en fusionnant les talents et les ap-
proches que l’on pourra parvenir à
une discipline de très haut niveau.
Votre parcours ?
J’ai découvert la pole dance àLos
Angeles. J’étais déjàdanseur dans
une compagnie professionnelle et
ça a été une superbe découverte.
De retour àParis, j’ai décidé de m’y
initier. Je n’ai, à l’époque, trouvé
aucune école ouverte aux hommes.
Je me suis alors acheté une barre
pour m’entraîner seul. Le tremplin,
ça a été la compétition de 2008.
Après cette première victoire, j’ai
décidé d’intégrer à mes passages
une véritable dimension scé-
nique. L’un de mes plus
beaux souvenirs reste
mon titre de cham-
pion du monde
en
2013.
Les élèves ont adoré
“J'enseigne depuis bientôt 4 ans en
Martinique et je suis heureuse de constater
que l'engouement pour cette discipline
croît chaque jour. C’est une discipline qui
peut être pratiquée à tout niveau. Elle est
évolutive. Keem Martinez a par exemple
inventé un nouveau concept de pole dance
avec des élastiques entre les barres. Les
élèves ont adoré !”
malika joseph-auguste,
professeure de pole dance
© iStock; DR
Aujourd’hui, je me suis éloigné de
la compétition pour me consacrer
à la mise en scène et à la choré-
graphie, comme une continuité de
mon expression artistique.
Quels effets
sur le corps ?
Elle sculpte beaucoup la partie
supérieure du corps et assouplit
la partie inférieure. Accessible
à tous, elle allie danse et figures
acrobatiques tout en musclant en
profondeur, notamment la ceinture
abdominale, le haut du corps et
le bassin. La pole dance travaille
aussi votre flexibilité. Tout dépend
la manière de la pratiquer… Mais
elle est une activité sportive àpart
entière, reconnue par les profes-
sionnels du fitness. Une chorégra-
phie sexy, induit forcément une
mouvance du corps plus sensuelle.
Acontrario, la pole dance peut ne
pas être sexy du tout ! C'est un
choix propre àchacun.
bien-être