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novembre - décembre 2015

anform !

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Je suis diabétique : comment

gérer ma maladie en voyage ?

Plusieurs semaines avant votre départ, renseignez-vous sur

les services de diabétologie et les infrastructures sanitaires

des pays concernés. Notez les adresses des ambassades,

des consulats, voire des services d'urgence et des hôpitaux.

Si vous prenez une assurance voyage, vérifiez que votre dia-

bète soit bien pris en charge.“

C’est le médecin traitant ou le

diabétologue qui adaptera au mieux le traitement, en fonc-

tion de la destination et du schéma de l’insulinothérapie”,

recommande la Fédération française des

diabétiques.Il

vous

délivrera les ordonnances et les certificats obligatoires, vous

indiquera la quantité de médicaments à prendre, la marche

à suivre,notamment en cas de décalage horaire,et comment

préparer votre matériel.

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Sur place, faut-il faire

confiance aux médecines

traditionnelles ?

Selon l’Organisation mondiale de la santé, la

médecine traditionnelle

“constitue un pan impor-

tant et souvent sous-estimé des soins de santé”.

Malgré des pratiques qui se réglementent de

plus en plus (filières, diplômes, etc.), le guide des

Recommandations sanitaires pour les voyageurs

de l'INVS met en garde :

“Les soins médicaux

avec injection intraveineuse, intramusculaire,

incision, endoscopie, acupuncture, mésothérapie

exposent àdes risques infectieux. Afin de limiter

ces risques, il faut refuser tout geste pour lequel

il n’est pas sûr qu’il sera effectué avec du maté-

riel neuf à usage unique (aiguilles, seringues,

aiguilles d’acupuncture, ventouses scarifiées) ou

soumis préalablement àune stérilisation appro-

priée.”

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Si je me casse la jambe

sur un bateau de croisière,

y a-t-il un médecin à bord ?

“La plupart des nouveaux bateaux sont équipés

d’un service médicalisé de première urgence,

parfois même d’un bloc opératoire”,

informe

Éliane Claire, directrice d'une agence de voyage

en Guyane. Certains navires possèdent une

plateforme d'hélicoptère pour une évacuation

en urgence. Les premiers secours sont prodi-

gués par

“des médecins, 24 h/24, ainsi qu'une

équipe médicale”,

ajoute la professionnelle.

“Parfois, d’un hôpital”,

renchérit Sophie Baillot,

attachée de presse d’une grande compagnie

maritime

.

Cependant, les exigences médicales

dépendent du pavillon du navire. Les attentes de

patients français ne correspondent pas toujours

aux normes d'un pays

étranger. Et côté “dou-

loureuse”, c'est vous

qui paierez les frais

engagés, consultation

et médicaments !

Bon à savoir

En avion, le transport de l’insuline,

du traitement et du matériel (se-

ringues, médicaments, pompe…),

est très encadré. Procurez-vous le

guide Le diabète à l’aéroport sur

le site de la FFD

(www.afd.asso.fr)

.