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septembre - octobre 2015
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À quel âge mon enfant peut-il commencer
la compétition ?
“À partir de 8 ans. Mais si toutes les fédérations sportives
proposent des apprentissages sportifs, elles tiennent compte
également du développement de l’enfant. Celui-ci passera par
les jeux pré-sportifs avant les formes compétitives”
, explique
Pierre Dhelens, membre de l’UNSS. Si la pratique du sport de
haut niveau est jugée globalement bénéfique chez les jeunes,
elle comporte aussi des risques, tant au niveau physique (ac-
cidents) que psychologique (pression de réussite, érosion de
l’estime de soi en cas d’échecs répétés, implication trop ex-
clusive dans la discipline choisie)*. Un surentraînement, une
baisse des résultats scolaires, des troubles alimentaires et des
troubles du comportement (irritabilité)seront autant de signaux
d’alerte.
*Tofler et Butterbaugh, 2005.
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Faut-il que j’oblige
mon enfant à faire du sport
s’il n’en a pas envie ?
La motivation est essentielle dans le sport,
inutile de décider àsa place.
“Pas question
d’imposer à l’enfant la pratique sportive ! Il
faut répondre à une envie et à l’adhésion ini-
tiale de l’enfant. Le rôle des parents se situera
dans l’accompagnement du choix de l’enfant
vers l’activité qu’il préfère”,
estime Pierre Dhe-
lens, membre de l’Union nationale du sport
scolaire. Si l’envie ne vient pas de lui, il risque
de décrocher très rapidement.
Des sections sportives scolaires
Les sections sportives, au collège et au lycée, offrent aux
jeunes un des meilleurs moyens pour pratiquer un sport
de haut niveau, en toute sécurité. Les élèves bénéficient,
en plus de l’horaire d’EPS, de plus de 3 h d’entraînement
hebdomadaire. Très sélectives, elles exigent un bon niveau
scolaire. Plus poussé, le Centre régional d’éducation po-
pulaire et de sport (Creps) des Antilles-Guyane, à travers
sa cité d’excellence sportive, forme des champions dès
14 ans (Roger Bambuck, Laura Flessel, Marie-José Pérec,
Christine Arron, Teddy Riner, etc.).