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anform !
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janvier - février 2015
Questions
Réponses
le développement des seins débute entre 8 et
13 ans et s’achève vers 15-16 ans. les seins sont
constitués de glandes et de graisse. leur taille est
variable d’une femme à l’autre, en partie en fonction
de facteurs génétiques. il est difficile de diminuer
le volume des seins. la pratique du sport, incluant
la musculation du haut du corps et la perte de
poids permettent parfois de réduire leur taille. en
revanche, dans les cas où l’hypertrophie mammaire
a un véritable impact sur la vie quotidienne
(dorsalgie, ptôse, c’est-à-dire chute des seins ou
gêne psychologique), on peut s’orienter vers une
intervention chirurgicale. celle-ci est réalisée lorsque
le développement des seins est abouti et parfois
après les grossesses (puisque l’allaitement n’est alors
bien souvent plus possible). la réduction mammaire
est en partie prise en charge par la sécurité sociale.
COMPLEXÉE
PAR MA FORTE
POITRINE
J'ai 18 ans, je mesure 1 m 60 pour environ 60 kg
et j'ai un complexe qui s'est transformé en
véritable cauchemar. Mon tour de poitrine est
de 95 E, un véritable fardeau car cette taille n’est
pas proportionnelle au reste de mon corps. Mes
seins sont lourds et, lorsque je détache mon
soutien-gorge, ils tombent. Ma peau à ce niveau
est très relâchée pour mon jeune âge. J'avoue
que pendant la puberté je n'aimais pas porter
de soutien-gorge. Je voudrais savoir s'il est
possible qu’ils rétrécissent ou qu'ils retrouvent
leur forme normale. Je ne souhaite pas faire de
réduction mammaire. Je suis trop jeune.
Séverine, Guadeloupe
Suite à un gros stress, j'ai des sensations bizarres, comme si des
fourmis se déplaçaient dans ma tête. J'ai vu un neurologue qui, après
avoir effectué des tests, n’a rien trouvé d’anormal. Il pense qu'il faut
que je me relaxe un peu plus. Ce que je fais. Mais la sensation est
toujours là. Que me conseillez-vous ? À quoi cela peut-il être dû ?
Marie-Françoise, Martinique
D’OÙ VIENNENT
MES MAUX DE TÊTE ?
Dr Gilles Bourdais, neurologue
ces douleurs ressemblent à des céphalées de tension (qui n’ont
rien à voir avec la tension artérielle). celles-ci sont générées par
des contractures des muscles de la base du crâne et du cou. Un
traitement de fond de quelques semaines est possible et devra
être mis en place par un neurologue ou un médecin généraliste.
il faudra cependant bien vérifier qu’il ne s’agit pas d’une
céphalée par abus médicamenteux. en effet, la prise excessive
d’antalgique peut entraîner des céphalées chroniques.
Dr Karine Tilatti, gynécologue