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anform !

janvier - février 2016

Dossier

2. Être heureux,

ça s’apprend !

La positive attitude est bien plus qu’une

chanson, bien plus qu’un slogan politique.

De la méthode Coué à la psychologie

positive, il existe aujourd’hui une multitude

de disciplines construites sur ce concept.

La psychologie

positive

Àne pas confondre avec l’auto-

suggestion/la pensée positive.

Des psychologues,des anthro-

pologues,des universitaires ont

constaté que la psychologie

classique se focalisait sur la

psychopathologie,mais pas

sur

M.et

Mme Tout-le-monde

qui voudraient se sentir mieux”

,

indique Nathalie Genelot,

coach et directrice d’un centre

de formation.Créée par le

psychologue Martin Seligman

de l'université de Pennsylvanie,

la psychologie positive cerne les

qualités psychiques d’un individu

qui lui permettraient de satisfaire

ses besoins matériels,affectifs,spi-

rituels,et son aptitude à surmonter

les épreuves.

“Repérer les forces

et les ressources que l’individu a

en lui,afin qu’il puisse surmonter

les épreuves,et qu’il trouve un

épanouissement et un fonction-

nement optimal.Cette technique

s’appuie sur l’acceptation de soi,

la capacité àdonner un sens àsa

vie et ànouer des relations posi-

tives”,

complète Sabine Popotte,

psychologue clinicienne.

L’hypnose

Eh, non. Sous hypnose, vous ne

dormez pas.Vous êtes dans un

“état modifié de conscience”

comme dans le rêve, la transe, la

relaxation, la méditation, etc.

“Cet

état particulier permet d’accé-

der aux ressources de chaque

individu. Il va déverrouiller nos

capacités profondes de chan-

gement, en s’adressant direc-

tement àl’inconscient et lever

ces blocages”,

explique Virginie

Escanez, hypnothérapeute. Les

mots entraînent un stimulus

très particulier qui augmente

le pouvoir de la suggestion.

“Certaines personnes arrivent

plus facilement que d’autres

àlâcher prise,mais c’est une

question d’entraînement. La seule

contre-indication àl’hypnose, ce

sont les personnes souffrant de

personnalités multiples (schizo-

phrène, bipolaire, etc.)”

, assure

la thérapeute.

“Une patiente de

32 ans a été dévalorisée durant

toute son

enfance.Àl

’âge adulte,

tout son système de croyance

était basé sur la négativité. Un

voile sombre était posé sur son

parcours.Dans toute situation,