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janvier - février 2016

anform !

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Dossier

4

Un bon cœur

Selon une étude réalisée sur

5 100Américains âgés de

5 à 84 ans (revue

Health Behavior

and PolicyReview

),les optimistes

ont deux fois plus de chance d’avoir

une bonne santé cardiaque que les

pessimistes.D’autres chercheurs

de l'Université du Michigan ont

observé que chaque degré

supplémentaire d'optimisme

s'accompagne d'une baisse de

9% du risque d

'AVC.En

2009,les

résultats d'une enquête sur un très

large échantillon de femmes post-

ménopausées,ont montré que les

femmes optimistes ont été 10%

moins nombreuses

à

être atteintes de

maladies cardiovas-

culaires.

5

Un anti-stress

Toute situation de stress qui

perdure accroît le risque in-

flammatoire.Lorsque l'inflammation

devient chronique,il y aurait plus de

risques de développer une obésité,

une maladie cardiaque,métabolique

ou neurologique,prévient l'université

d'État de Pennsylvanie.Selon une

autre étude,publiée dans

Journal

of Health Psychology,

la positive

attitude serait un réel remède.Les

scientifiques ont constaté que le ni-

veau du cortisol,l'une des hormones

du stress,reste plus stable chez les

optimistes que chez les pessimistes,

lorsqu'ils font face à des situations

de stress intense.L’excès de cortisol

épuise l’organisme (accélération du

vieillissement,déficit immunitaire,

ulcères d’estomac,problèmes gyné-

cologiques,etc.).

6

Un antidouleur

Notre état d’esprit influen-

cerait la manière dont nous

percevons la douleur ! Les chercheurs

du Wake Forest University School of

Medicine ont découvert que les

participants à qui on avait dit qu’ils

auraient moins mal lorsqu’on leur

appliquait sur la peau un stimula-

teur,éprouvaient moins de douleur,

indépendamment de l’intensité de la

chaleur...

Le bonheur,

c’est les autres !

Des enquêtes ont prouvé que chaque

geste altruiste que nous accomplissons,

même le simple fait de sourire ou de

tenir la porte à quelqu’un, diminue

les hormones du stress et stimule la

sécrétion des hormones du bonheur

(dopamine et sérotonine). La générosité

et la bienveillance stimuleraient des

zones de satisfaction dans notre cerveau.

Une étude canadienne a observé que

faire du bénévolat améliorerait la santé

cardiovasculaire des adolescents.

Décidez donc d’une action altruiste,

gratuite, à l’encontre de quelqu’un,

ou d’un organisme humanitaire le plus

souvent possible !

© ISTOCK