

septembre - octobre 2015
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anform !
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chance
”, dit cette belle-mère àses
belles-filles qui n’ont qu’àbien se
tenir ! Face àla venue d’une belle-
fille, des comportements de ré-
gression, voire de séduction, sont
observables parfois chez la mère.
Elle peut infantiliser ses garçons
(en leur ressortant leurs surnoms
d’enfants ou encore en se faisant
belle pour eux...).
La société est-elle
responsable ?
Les femmes sont un groupe cible
de préjugés. Elles ont donc ten-
dance às’approprier ces préjugés
et àen faire souffrir leurs homolo-
gues. Et si belle-mère et belle-fille
n’avaient finalement comme seul
tort que d’être femmes toutes les
deux ? On ne peut que souhai-
ter plus de solidarité entre ces
femmes qui après avoir été des
belles-filles connaîtront peut-être
aussi les joies d’être des belles-
mères. Pour le bien-être de tous,
psycho
que chacune y mette du sien. Ces
relations peuvent être facilement
simplifiées si au moins une des deux
ymet du sien. Plus de distance, plus
de bon sens, moins de préjugés,
plus d’amour au moins pour l’objet
d’amour commun et aussi pour soi-
même.
Trop de proximité
augmente le risque
de conflit ?
Les femmes instaurent plus facile-
ment les relations sociales que les
hommes. Elles sont généralement
les garantes des relations avec la
belle-famille. Ce qui les pousse à
plus de proximité. Elle sont donc
plus exposées au risque de conflits.
D’où l’importance de l’instauration
d’une distance suffisante. Pas trop
proche, mais pas trop éloignée. La
quadrature du cercle ! Le mieux est
de ne se sentir obligée de rien et de
faire en fonction de ses envies ou
disponibilités.
Astuces pour que
ça se passe bien
• Le jeune couple doit se
mettre d’accord sur le degré
d’intrusion des belles-fa-
milles. c’est à lui que revient
la gestion du foyer. et c’est à
chaque membre du couple
de régler les conflits avec ses
parents respectifs.
• Il ne faut pas tout mettre sur
le dos de la belle-mère ou des
beaux-parents. c’est au jeune
couple de fixer les limites.
“Ma maman est tout pour
moi. Elle a tous les droits”
traduit trop de proximité.
“Les
décisions, c’est nous qui les
prenons. Ensuite, nous en
avisons nos parents”
traduit
des relations plus saines.
• Des réunions de famille pour
parler de ses problèmes
de couple, c’est créer des
conditions favorables pour
envenimer le conflit
et non le régler.
• Il est important que cha-
cun sorte de sa position de
victime pour ne pas ériger les
autres en persécuteurs. Autre-
ment dit, chacun doit prendre
ses responsabilités dans des
relations où il n’y a malgré
tout que des adultes !
© MoNkey bUSINeSS
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