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anform !
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mai - juin 2015
bien-être
Kòkòlò
Les plantes
de l’amour
Censées stimuler
notre désir, les plantes
aphrodisiaques éveillent
l’intérêt et la curiosité.
Tour d’horizon avec
Jean-Louis Longuefosse,
pharmacien.
Jean-Louis
Longuefosse,
Histoires
fabuleuses des
plantes créoles,
éd
Orphie, 2014.
PAR JEAN-LOUIS LONGUEFOSSE
D
epuis plusieurs décen-
nies, des études ont
démontré scientifique-
ment l’activité aphro-
disiaque de plusieurs plantes, tout
au moins lors d’expérimentations
animales. C’est le cas des racines de
sensitive, du pois à gratter, de la mus-
cade, du clou de girofle, des feuilles de
framboisin, de la liane à connaître, des
amandes de l’amandier-pays. En re-
vanche, aucune étude scientifique n’a
démontré les vertus aphrodisiaques
du gingembre, même s’il favorise
la fertilité masculine. Concernant le
bois bandé antillais, les études sont
très anciennes et ne peuvent pas être
validées, d’autant que les effets secon-
daires sont encore mal connus. Le
bois bandé guyanais a démontré son
efficacité sur la maladie d’Alzheimer
grâce à des effets neuroprotecteurs. La
plante est adaptogène et possède des
propriétés antistress… qui peuvent
être utiles en cas de panne sexuelle !
Les écorces d'arbres ne sont pas les
seuls aphrodisiaques réputés.D'autres
élixirs renferment des graines de miro-
bolan, d'ambrette, des feuilles d'arada,
de langue poule,de liane savon...