

mars - avril 2016
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anform !
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Former les jeunes
Pour Stéphane Lagache, le rugby ne
serait pas plus dangereux que les autres
sports, à condition qu’il soit pratiqué
dans les règles, avec comme priorité le
respect de l’intégrité physique du joueur.
“Dans l’engagement, il y a des chocs,
des contusions, des hématomes, mais
ça disparaît au bout d’une semaine. Ce
ne sont pas forcément des blessures de
longues durées.”
Aujourd’hui, la planète
rugby martiniquaise est composée de
8 clubs et de plus de 1 000 licenciés
(compétition et loisir) contre 380 adhé-
rents en 2008. Aux pionniers que sont
Fort-de-France, La Trinité, Le Robert,
se sont ajoutés ces dernières années,
Le Diamant, Le François, Le Carbet. Et
l’année dernière a vu renaître Trois-Ilets.
Désormais bien implanté, le rugby mar-
tiniquais affiche des résultats encoura-
geants qui font la fierté de son président
Franck Piault.
“Nous avons récemment
participé au championnat des moins de
26 ans de France amateurs à 7, et nous
avons terminé 7
e
sur 30, en battant le
champion sortant !”
Et en Guadeloupe ?
En Guadeloupe, le rugby est né en 1975 et
compte désormais un peu plus de 2 000 li-
cenciés, 9 équipes et 8 écoles de rugby.
2 joueurs issus de l’île ont joué en Pro D2.
La Guadeloupe possède également un
pôle d’excellence. Chaque année, 8 jeunes
tentent leur chance dans l’Hexagone. En
Guyane, le rugby a démarré en 1966 grâce à
l’initiative des militaires. 6 clubs se disputent
le championnat contre 8 en 1994. La Guyane
a 850 licenciés dont 600 enfants qui s’épa-
nouissent dans 4 écoles de rugby. Le rugby
local s’illustre notamment dans la catégorie
féminine avec 3 titres successifs depuis 3 ans,
dans le Tournoi Antilles-Guyane.