

janvier - février 2015
•
anform !
119
forme
© istock
vous prévoyez de faire des étincelles
dans votre discipline et que lacompé-
titionest votre passion, l’avis de votre
médecin devient primordial. Et si les
résultats de votre IRMsont mauvais, il
vafalloir se résoudre àl’opérationetà
de longsmois de rééducation. Car,en
cas de diagnostic de rupture de liga-
ment croisé,il yaunrisque de déboî-
tements à répétition du genou. Ces
déboîtements entraînent des lésions
des cartilages et duménisque, abou-
tissant àmoyenterme àune arthrose
et sesdouleursassociées.
SE FAIRE OPÉRER ?
Si vous choisissez d’éviter le bistouri,
le traitement fonctionnel est obliga-
toire. Il consiste àsuppléer l’absence
de votre ligament croiséantérieur par
une rééducation musculaire et pro-
prioceptive qui permettraaugenoude
rester stable. Eneffet, le ligament croi-
sé antérieur est un des éléments de
stabilité du genou, mais d’autres
structures y concourent, notam-
ment les muscles des cuisses. Ce
travail de rééducationdéveloppera
d’une part laforce desmuscles de
votre genou (le quadri-
ceps et les ischio-jam-
biers) et, d’autre part, le
fonctionnement global
du genou en situation
(stationdebout, sautset
courses). Avant qu’une
telle mésaventure ne
vous arrive, amélio-
rer la force de ces
muscles est sans
aucun doute
la meilleure
prévention.