

mars - avril 2011
n
anform !
15
rencontre
n
Avez-vous le temps d'y retourner ?
Trois fois par an, pour me ressourcer.
n
Quelle est votre philosophie de vie ?
Travailler, beaucoup, mais uniquement
sur ce qui me plaît. Avoir ma vie de
famille, être entourée des personnes qui
me sont chères et qui m’aiment comme
je suis. Chacun sa route, chacun son
rêve, chacun son chemin, chacun son
destin !
n
Portez-vous une attention
particulière à votre hygiène de vie ?
J’ai une vie plutôt équilibrée. Sauf
qu’avec les cocktails, il m’arrive de
boire du champagne un peu trop
souvent. Maintenant que je m’en suis
rendu compte, je remplis ma coupe
avec de l’eau pétillante et personne ne
me reproche de ne pas trinquer.
n
Accordez-vous de l'importance
à votre alimentation ?
J’essaie de manger
des légumes et des
fruits, j’évite les
sodas ou l’excès
d’aliments salés
ou sucrés. Mais
cela me demande
un véritable effort
et je n’y arrive
pas
souvent.
L’essentiel
est
d’y penser, de le
faire de temps
à autre et de s’y
appliquer. Mon
corps a besoin de
carburant
pour
avoir de l’énergie !
n
Considérez-vous que votre santé est
importante ?
Oui, car c’est le seul capital qu’on ait
après 50 ans. Sans elle, on commence
à ne plus pouvoir faire grand-chose. Et
les 50 ans se préparent à 30 ans !
n
On vous dit fan de gastronomie.
Quels sont vos péchés mignons ?
Le pain et le beurre salé ! C’est horrible,
mais je peux enmanger toute la journée.
Je suis complètement “addict”, mon
père aussi !
Par Laure Dansart
Christine Kelly
n’est pas ministre,
mais en a l’agenda.
L’ancienne présentatrice
de RFO Guadeloupe
et Martinique,
journaliste, écrivain,
désormais membre
du Conseil supérieur
de l’audiovisuel (CSA)
a bien voulu prendre
le temps de se livrer.
Aussi étonnant que cela
puisse paraître, cette
magnifique femme n’est
pas une addict
du maquillage.
Ce qui la rend si belle,
c’est le travail !
n
n
A quoi ressemblent vos journées ?
Il est 20 h, je suis encore au bureau
pour encore deux ou trois heures. Je
suis arrivée ce matin à 9 h. J’ai eu une
réunion sur la protection de l’enfance,
puis un rendez-vous avec Sud radio,
j’ai déjeuné avec le patron de Direct 8,
ensuite j’ai visité un laboratoire de
sous-titrage, puis je suis retournée au
bureau où j’avais rendez-vous avec la
directrice des programmes du CSA,
puis avec le secrétaire général de
Canal +. Et maintenant, je traite mon
courrier d’il y a une semaine que je n’ai
jamais eu le temps de regarder et je
signe des parapheurs sur des dossiers
que j’ai traité en groupe de travail.
Voilà une journée type.
n
Avec cet emploi du temps surchargé,
comment faites-vous pour rester en
forme ?
J’essaie de faire des choses qui me
plaisent, d’avoir une vie équilibrée.
Me détendre le soir
et le week-end dès
que je peux, en allant
au cinéma ou en
voyageant. Je pars
à Nice, à Cannes,
à Biarritz, à New-
York, même pour
vingt-quatre heures.
C’est important pour
moi de bouger et de
m’ouvrir sur d’autres
villes,
d’autres
personnes.
n
Que vous manque-
t-il le plus entre votre
vie dans l’Hexagone et celle que vous
aviez en Guadeloupe ?
Avoir autour de moi mes amis, mes
copains d’enfance, des personnes avec
qui je peux parler le créole, manger
un colombo de poulet, des accras ou
de la chiquetaille de morue, rigoler de
nos blagues bien à nous. Du coup je le
fais avec quelques amies antillaises qui
comptent beaucoup pour moi à Paris.
Vous ne pouvez pas savoir comme
c’est dur de se dire que ses frères sont
ailleurs. Que tous mes collègues ont
des copains depuis quinze ans alors que
moi j’ai dû les abandonner en cours de
route pour venir ici !
“J’aime les gens,
je veux
toujours aider.
Mais attention,
je ne suis pas
une poupée
qui ne dit jamais
non !”