mars - avril 2017
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anform !
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Don d’organe :
ce qui change
Depuis le 1
er
janvier, un nouveau décret concernant le don d’organes
et de tissus est appliqué en France. Désormais,
“le prélèvement
d’organes post-mortem peut être pratiqué sur une personne
majeure dès lors qu’elle n’a pas fait connaître, de son vivant,
son refus d’un tel prélèvement, principalement par l’inscription
sur un registre national automatisé prévu à cet effet”
. Il faudra
donc dorénavant avoir exprimé explicitement son refus. Dans le
cas contraire, le prélèvement sera réalisé, même si la famille y est
opposée (à moins d’attester des circonstances précises du refus
formulé par la personne, par un document écrit et signé).
Les huiles essentielles
à l’hôpital !
Lavande fine, citronnier, pin sylvestre… s’invitent dans le milieu
hospitalier. L’unité de soins palliatifs de l’hôpital Joseph Durcuing
à Toulouse les utilise contre l’anxiété et les nausées. Celle du
CHU de Poitier étudie l’intérêt des soins de bouche aux huiles
essentielles et leur impact sur la qualité de vie des patients.
MARS BLEU
contre
le cancer colorectal
Martinique
Guadeloupe
Un rucher école est en cours d’implantation
sur le site naturel de Taonaba aux Abymes.
Animé par 2 apiculteurs, ce rucher permettra
de sensibiliser les scolaires et le grand public
à l’apiculture et à l’environnement.“
Ce rucher
est composé de 5 ruches disposées dans un
enclos sécurisé. Le public découvrira le travail
des apiculteurs et le monde fascinant des
abeilles”
, explique Benoît Foucan-Perafide,
technicien apicole à l’Association des
apiculteurs de Guadeloupe (Apigua). Un
projet qui s’inscrit dans le cadre de la charte
“Abeille, sentinelle de l’environnement”,
adoptée par la ville des Abymes.
Un rucher
pédagogique
à Taonaba
La chirurgie esthétique ne
concerne pas que les femmes.
15%de la demandemondiale
émanent des hommes.
Les
opérations les plus pratiquées
chez eux sont la chirurgie des
paupières, la rhinoplastie (nez),
la liposuccion et la gynécomastie
(glandes mammaires). C’est ce
que révèle le récent rapport de la
Société internationale de chirurgie
esthétique et plastique.
15 %
Avec 200 à 220 nouveaux cas en 2016, il est le 3
e
cancer le
plus fréquent. Mars bleu, mois de promotion du dépistage
contre le cancer colorectal est l’occasion de faire le point
sur le nouveau test immunologique de dépistage mis en
place en 2015. Plus simple à réaliser et plus fiable, ce test
est proposé aux personnes cibles âgées de 50 à 75 ans.
“Dans le cadre de nos campagnes, il a permis en 2016 de
détecter plus de 40 cas de cancers contre 10 à 15 avec l’ancien
test”
, compte Stéphane Michel, chargé de coordination du
dépistage à l'Association martiniquaise pour la recherche
épidémiologique en cancérologie (Amrec). En 2016, ce
sont 22 329 personnes qui ont été dépistées avec 4,2 % de
tests positifs, soit 904 tests positifs. C’est 4 fois plus qu’avec
l’ancien test ! Notez qu’un test positif ne veut pas dire cancer
mais trace de sang détectée dans les selles. Ce qui peut avoir
plusieurs causes.