Previous Page  13 / 160 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 13 / 160 Next Page
Page Background

mars - avril 2017

anform !

13

Don d’organe :

ce qui change

Depuis le 1

er

 janvier, un nouveau décret concernant le don d’organes

et de tissus est appliqué en France. Désormais,

“le prélèvement

d’organes post-mortem peut être pratiqué sur une personne

majeure dès lors qu’elle n’a pas fait connaître, de son vivant,

son refus d’un tel prélèvement, principalement par l’inscription

sur un registre national automatisé prévu à cet effet”

. Il faudra

donc dorénavant avoir exprimé explicitement son refus. Dans le

cas contraire, le prélèvement sera réalisé, même si la famille y est

opposée (à moins d’attester des circonstances précises du refus

formulé par la personne, par un document écrit et signé).

Les huiles essentielles

à l’hôpital !

Lavande fine, citronnier, pin sylvestre… s’invitent dans le milieu

hospitalier. L’unité de soins palliatifs de l’hôpital Joseph Durcuing

à Toulouse les utilise contre l’anxiété et les nausées. Celle du

CHU de Poitier étudie l’intérêt des soins de bouche aux huiles

essentielles et leur impact sur la qualité de vie des patients.

MARS BLEU

contre

le cancer colorectal

Martinique

Guadeloupe

Un rucher école est en cours d’implantation

sur le site naturel de Taonaba aux Abymes.

Animé par 2 apiculteurs, ce rucher permettra

de sensibiliser les scolaires et le grand public

à l’apiculture et à l’environnement.“

Ce rucher

est composé de 5 ruches disposées dans un

enclos sécurisé. Le public découvrira le travail

des apiculteurs et le monde fascinant des

abeilles”

, explique Benoît Foucan-Perafide,

technicien apicole à l’Association des

apiculteurs de Guadeloupe (Apigua). Un

projet qui s’inscrit dans le cadre de la charte

“Abeille, sentinelle de l’environnement”,

adoptée par la ville des Abymes.

Un rucher

pédagogique

à Taonaba

La chirurgie esthétique ne

concerne pas que les femmes.

15%de la demandemondiale

émanent des hommes.

Les

opérations les plus pratiquées

chez eux sont la chirurgie des

paupières, la rhinoplastie (nez),

la liposuccion et la gynécomastie

(glandes mammaires). C’est ce

que révèle le récent rapport de la

Société internationale de chirurgie

esthétique et plastique.

15 %

Avec 200 à 220 nouveaux cas en 2016, il est le 3

e

cancer le

plus fréquent. Mars bleu, mois de promotion du dépistage

contre le cancer colorectal est l’occasion de faire le point

sur le nouveau test immunologique de dépistage mis en

place en 2015. Plus simple à réaliser et plus fiable, ce test

est proposé aux personnes cibles âgées de 50 à 75 ans.

“Dans le cadre de nos campagnes, il a permis en 2016 de

détecter plus de 40 cas de cancers contre 10 à 15 avec l’ancien

test”

, compte Stéphane Michel, chargé de coordination du

dépistage à l'Association martiniquaise pour la recherche

épidémiologique en cancérologie (Amrec). En 2016, ce

sont 22 329 personnes qui ont été dépistées avec 4,2 % de

tests positifs, soit 904 tests positifs. C’est 4 fois plus qu’avec

l’ancien test ! Notez qu’un test positif ne veut pas dire cancer

mais trace de sang détectée dans les selles. Ce qui peut avoir

plusieurs causes.