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anform !

mars - avril 2017

La méthode utilisée pour animer

ses cours au club ou dans des struc-

tures (Sessad, Esat…) est adaptée

au cas par cas,en fonction des pos-

sibilités de chacun,

“ce qui permet

une revalorisation de l’individu et le

développement de l’estime de soi”

.

Le but étant de montrer que chacun

est capable, avec ses aptitudes, de

danser et de briller devant un public.

Briser les préjugés

“Je tente de casser les a priori sur

la danse et le handicap. De mon-

trer à tous que c’est possible. Le

but est de développer l’autonomie

de ce public en luttant contre la

sédentarité, l’exclusion sociale et

de sensibiliser le grand public à

leurs talents singuliers.”

Une ren-

contre entre 2 mondes qui ne se

côtoient pas forcément et qui ont

pourtant tant à

partager.La

cadence

des cours demande rigueur et assi-

•••

duité, avec des horaires définis, des

règles à respecter et des mouve-

ments à mémoriser.

“La danse est

plus qu’un art, c’est une discipline

du vécu. On y met son âme.”

Ceux

qui participent sont de vrais acteurs

et interprètes de leur activité.

“Pour

animer les cours, j’utilise la mé-

thode de Cécile Avio, professeur de

danse,chorégraphe et fondatrice de

la Fédération handidanse, pratique

créée il ya 20 ans et devenue base

des formations en handidanse.”

Vie de famille

“La danse, c’est ma santé. J’ai la

chance d’avoir un mari très compré-

hensif qui me soutient dans toutes

mes initiatives. Avec mes enfants, il

y a beaucoup de communication.

Je leur explique quel est le public

avec lequel je travaille et qu’il est

important de consacrer du temps

aux autres. Parfois, ils m’accom-

pagnent. Ils sont habitués au res-

pect de l’autre et je leur apprends

à être aussi bien dans leur tête que

dans leur

corps.Je

suis une maman

yin et yang. Très carrée. Il y a des

limites à ne pas franchir, mais sous

la carapace, je suis un moelleux au

chocolat.”

Projet de stage

En qualité de déléguée régionale

handidanse, Maryvonne a eu pour

mission d’organiser la première

rencontre régionale de handidanse

en Guadeloupe. Elle s’est tenue le

26 janvier à la scène nationale de

l’Art’chipel avec plus de 70 partici-

pants,issus de différentes structures

locales.Le

prix “coup de cœur” par-

tira à la rencontre nationale, pré-

vue à Bourges en mai 2017. Pour

les grandes vacances, Maryvonne

compte également mettre en place

une première session de stages

handidanse.

rencontre

© PATRICK REJON

© PATRICK REJON