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La crampe : localisée ou diffuse ?

Lorsqu’elle est localisée, la crampe est une contraction musculaire

soudaine entraînant une douleur vive, mais passagère. Elle se

manifeste le plus souvent dans le mollet, mais pas seulement. Elle

peut notamment toucher les fléchisseurs de bras ou de jambes. Et

disparaît généralement après quelques étirements doux. Localisée,

la crampe est souvent bénigne. Le sportif sera vigilant àboire régu-

lièrement pour les éviter.

Causes

Manque d’échauffement avant l’exercice physique, grossesse,

pilule, fatigue, activité sportive (par ex : natation), déshydratation

avec perte de sel, froid, certaines positions, dialyses rénales, cer-

tains médicaments (par ex : les anti-acétylcholines, laxatifs, corti-

coïdes, diurétiques...), l’abus d’excitants (café, thé...), toxicoma-

nie, manque de calcium, magnésium, potassium...

Les crampes diffuses

Lorsqu’elles sont diffuses, les crampes peuvent révéler des mala-

dies ou troubles bien plus graves. Comme, par exemple, des affec-

tions neuromusculaires. Il convient donc de consulter votre méde-

cin qui pourra vous faire passer un électromyogramme (examen de

l’activité électrique des muscles)ou rechercher une cause endocri-

nienne (thyroïde) ou une maladie du motoneurone (sclérose laté-

rale amyotrophique, amyotrophie spinale, syndrome de Kennedy,

syndrome postpolio...).

anform !

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Le thé : un anti-oxydant

Toutes les variétés de thés sont issues dumême arbuste. Les bourgeons

et les jeunes feuilles du théier sont récoltés, laissés à l’air quelques

heures (étape d’oxydation)et séchés rapidement. La durée d’oxydation

(appelée improprement fermentation)détermine le type de thé produit :

un thé vert est oxydé durant quelques heures, un thé oolong un peu plus

longtemps et un thé noir toute une nuit, voire plus. En phytothérapie,

le thé est essentiellement proposé pour lutter contre la fatigue et pour

perdre du poids. Il est également employé pour soulager les diarrhées

légères et comme diurétique.

Comment agit-il ?

Tous les thés contiennent de la caféine et des polyphénols (anti-

oxydants). La caféine stimule le système nerveux, accroît la vigilance et

la capacité de concentration mentale. Elle diminue l’appétit, augmente

légèrement le métabolisme de base et stimule la production d’urines.

Cancer et... caries

Le thé est riche en polyphénols : notamment les catéchines (et en parti-

culier, l’EGCG). Sur des cellules en culture, l’EGCGa montré une capa-

cité certaine àinhiber la croissance de plusieurs types de cellules can-

céreuses. On pense que cet effet est lié àses propriétés antio-oxydantes

et àsa capacité àinhiber une enzyme nécessaire àla croissance des

cellules cancéreuses, l’urokinase.

Extraits de

Leguidedesplantesqui soignent,

éd Vidal, 2010

Le petit dico de l’herboriste

Alcoolature :

liquide coloré résultant de la macération de plantes

fraîches dans de l’alcool. La macération de feuilles donnent un liquide

vert. Celle des racines, un liquide brun, etc. L’alcoolat, réalisé sur le

même principe, est incolore.

Baume :

pommade anti-douleur ou anti-inflammatoire.

Élixir :

macération dans un mélange d’alcool et sucre ou alcool et si-

rop. Certains contiennent, en plus, de l’alcoolat ou des vins médicinaux.

Ex : l’élixir du Suédois contient une bonne vingtaine de plantes.

Extrait :

solution comprenant le principe actif d’une plante traitée.

Huiles macérées :

le millepertuis, le thym, la camomille, le laurier, le

romarin... peuvent être mis àmacérer dans de l’huile. Elle est ensuite

utilisée, notamment en massages.

Mellite :

macération dans du miel ou mélange de miel et d’hydrolé

(substance médicamenteuse dissoute dans de l’eau). Ex : miel rosat.

Pommade :

corps gras support d’un principe actif de plante. Usage

externe. Ex : eucalyptus.

Sirop :

cuire àfeu doux une plante mélangée àdu sucre jusqu’àobten-

tion d’un liquide onctueux. Ex : sirop d’ortie, d’eucalyptus.

Teinture mère :

une plante fraîche est laissée àmacérer durant 3 à

5semaines dans de l’alcool (àau moins 60 °).

Vin ou vinaigre médicinal :

laisser macérer des feuilles, des écorces,

des racines... dans du vin ou du vinaigre (déjàconstitué). Ex : vin de

gentiane, de quinquina.

anform !

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Le caméléon panthère ou “l’endormi”

Il est vrai que la mollesse du caméléon donne l’impression qu’il peut

être resté endormi. C’est pour mieux surprendre ses proies par la vitesse

de sa langue. Grande caractéristique de cette famille qui compte envi-

ron 200 membres, le caméléon propulse une langue de taille égale à

la longueur de son corps en 1/25

e

de seconde. Et la rétracte en ½se-

conde. Sa langue est enduite d’une salive visqueuse qui colle l’insecte

chassé.

Des yeux mobiles

Autre caractéristique de ce redoutable chasseur, ses yeux sont totale-

ment indépendants et peuvent s’orienter en toutes directions. Enfin,

des doigts et une queue préhensibles lui permettent de s’agripper

solidement àtoutes sortes de branches et de rester des heures dans

l’attente d’une proie. Le

Furcifer pardalis

ou caméléon panthère est un

animal endémique de Madagascar qui a été introduit àLa Réunion

au XVII

e

 siècle, embarqué àbord de bateaux àvoiles et débarqués à

Saint-Paul.

Protégé depuis 1989

L’animal est aujourd’hui protégé par arrêté du 17 février 1989, inter-

disant sa capture, sa naturalisation, son transport, son utilisation, son

commerce, sa destruction ou celle de ses œufs. Enfin, son mimé-

tisme lui permet d’adopter presque toutes les couleurs de l’arc-en-ciel.

C’est son système nerveux et des pigments cellulaires cutanés qui

lui permettent de changer de couleur en fonction du décor (pour se

confondre), de la lumière, de la température ou de ses émotions.