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anform !

août - septembre 2015

©ANDREA CHU-PHOTODISC ;GETTY IMAGES ; ISTOCKPHOTO

Accidents

En premier lieu, il faut faire les pré-

sentations entre l’enfant et l’animal.

Expliquez à l’enfant qu’un animal

n’est pas une peluche mais un être

vivant, qu’il a besoin de moments de

solitude et de repos. Il faut le laisser

venir à lui.

“La première cause de

morsure, c’est l’agression par irrita-

tion. Souvent, l’enfant tire la queue

ou les vibrisses de l’animal qui finit

par s’énerver et se défendre. Il y a

aussi l’agression par peur. Le chien

peut êtresurpris et mordrequandun

enfant débouche brusquement sur

lui”,

prévient Max Stanislas.

Avantages

• Responsabilisation :

s’occuper d’un ani-

mal vivant responsabilise l’enfant, aug-

mente son estime de lui-même et son sens

de l’accomplissement. Se sentant utile et investi

de la confiance de ses parents, il grandit.

• Communication :

pour l’enfant, l’animal est

un confident et un véritable soutien affec-

tif. Il lui raconte sa journée, ses soucis, ses

secrets…

Moment idéal

“Dès 6 mois, un enfant peut être mis

au contact d’un animal mais toujours

sous l’œil averti des parents. Mais, ce

n’est que bien plus tardqu’un enfant

peut véritablement s’occuper d’un

chien, celadépendde son sens de la

responsabilité. Finalement, la charge

et laresponsabilitéduchienreviennent

toujours aux parents”.

Ce n’est que

vers 4 ans que l’enfant peut commen-

cer à s'occuper de l’animal. En règle

générale, plus l’enfant est jeune, plus

l’animal devra être inoffensif et pla-

cide. Car, quand il est jeune, l’enfant a

tendance àconsidérer l’animal comme

une personne, veut jouer avec lui à la

dînette, l’habiller comme une pou-

pée… au risque d’énerver l’animal.

Il faut aussi prendre en compte l’âge

de l’animal. Pour un chien,

“l’idéal est

d’acquérir un chiot de 4 mois. À cet

âge, il est sevréet samèreadéjàpra-

tiqué ledétachement (elle lerepousse

pour qu’il apprenneàdevenir indépen-

dant). Trop tôt, vers 1 mois, il risque

d’être désocialisé, de ne pas recon-

naître son espèce. Il faut qu’il soit en

contact suffisamment longtemps avec

safratrie”

, explique le comportementa-

liste canin.

Caractère de l'enfant

Choisissez un animal de compagnie

en fonction de la personnalité de

votre enfant.

• Un enfant calme

préfèrera les ca-

resses d’un chat ou d’un cochon

d’inde.

• Un enfant actif

s’entendra àmer-

veille avec un chien joueur et de

bonne taille comme le labrador.

• Un enfant timide

et anxieux sera

rassuré par un animal protecteur,

un bon gros toutou comme le terre-

neuve ou le saint-bernard…

“Pour l’enfant, l’animal est un

confident et un véritable soutien

affectif. Il lui raconte sa journée,

ses soucis, ses secrets…”

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