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juin - juillet 2015
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Chère Lucy,
Comme on dit, votre histoire pourrait se résumer
par cette phrase : reculer pour mieux sauter…
Ah ! Les secrets de famille qui n’en sont pour
personne sauf pour le principal intéressé… Si
j’ai bien compris, votre fils n’est pas le fils de son
père mais de son oncle ! C’est hélas tellement
banal, ai-je envie de vous dire… Une étude avait
ainsi révélé il y a quelques années qu’environ
20 % des enfants ne seraient pas le fils ou la
fille de leur père présumé. Pour autant, cela ne
règle pas votre problème qui est : dois-je révéler
aujourd’hui qui est le père biologique de mon
enfant ? A mon humble avis, chère madame ;
cette question qui vous “pèse” est lourde
du poids de votre culpabilité à vous et vous
devriez au plus vite rencontrer un psy qui vous
aiderait à y voir plus clair avant de vous déchar-
ger sur d’autres (votre sœur et votre fils, entre
autres) ! Et comme l’a très bien dit le César de
Pagnol :
“il y a la paternité de celui qui a donné
la vie, celle de celui qui a payé les biberons et
la conclusion est : le vrai père c'est celui qui
aime !”.
Bonne réflexion…
Le mari
de ma sœur
Je traîne cette histoire depuis des années et ce
n’est pas terminé. Mon fils grandit et, plus il gran-
dit et plus ça se voit. Car il ressemble beaucoup
à son père qui est le mari de ma sœur. Je ne vais
pas raconter comment ça s’est passé, mais ça s’est
passé. Et nous savions tous les deux comment
ça finirait. Lui a l’air très indifférent, mais moi ça
me pèse de plus en plus. Faut-il que je dise la
vérité même si je dois me fâcher avec ma sœur ?
Ou bien continuer à garder ce secret jusqu’à la
mort ? Merci de vos conseils car je n’en dors plus.
Quelqu’un a-t-il déjà vécu cette souffrance ?
Lucy, Saint-Pierre