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avril - mai 2015

anform !

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actu

12 établissements FERMÉS

Entre décembre 2014 et janvier 2015, 71 établissements ont été

contrôlés. Des restaurants, mais aussi

“des enseignes de métiers

de bouche, snacks, stands de restauration sur les foires ainsi que

des grandes et moyennes surfaces sur l'ensemble de l'île”.

Résul-

tats : 12 établissements fermés et 22 tonnes de marchandises

saisies.

Cette campagne menée conjointement par la Direction

de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (Daaf) et la Direc-

tion des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du

travail et de l'emploi (Dieccte) a également permis de mettre au

jour des activités d’abattage et de fabrication de nourriture réa-

lisés dans des conditions d’insalubrité. Parmi les 49 intoxications

alimentaires recensées, 40 % concernent la présence d’hista-

mine relevée dans du poisson cru et tartares.

Contrôles sanitaires

Une équipe du Cirad

vient de décoder, en col-

laboration avec l'univer-

sité technique de Berlin,

la structure de l'albicidine,

un antibiotique fabriqué

par une bactérie patho-

gène de la canne à sucre !

Ce puissant antibiotique

a montré une activité

contre des bactéries dif-

ficiles à traiter et même

responsables de maladies

nosocomiales. Une molé-

cule donc très promet-

teuse…

Recherches

Un antibiotique issu

de la canne à sucre ?

Selon l’OMS, en 2050,

50 % de la population

mondiale sera affectée

par au moins une maladie

allergique. L'OMS classe

l’allergie au 4e rang mondial

des maladies après le cancer,

les pathologies cardiovasculaires

et le Sida. Le nombre de personnes

allergiques a doublé ces 20 dernières

années.

2050 :

1 personne

sur 2 sera

allergique

“Adieu mes amis. C'est la mort dans l'âme que nous jetons

l'éponge.”

C’est par ces quelques mots que prend fin une

initiative pourtant louable et utile. Le site Bandcochon qui

recensait les lieux de dépôts d’ordures et d’encombrants

illicites, et incitait à nettoyer, rend son tablier. Explications :

“parce qu'on est usés par tant de mauvaise foi, d'attaques,

de menaces de mort, etc.”

www.bandcochon.re.

Quelle

tristesse ! L’intérêt d’un tel outil ne fait pourtant aucun

doute :

“Actuellement, il y a 9 799 cochonneries non nettoyées

et 5 349 nettoyées”,

affiche le site sur sa page d’accueil en

livrant la carte et la liste (avec photos) des lieux transformés

en décharge par des cochons avérés. Si le travail de cette

équipe méritante n’a pas

déclenché les réactions

attendues, souhaitons

que l’annonce de la mort

du site provoquera les

sursauts nécessaires à la

protection de la nature

et de la santé publique.

Band cochon,

c’est fini !