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anform !

novembre - décembre 2014

Au secours !

Les anges gardiens

de la

fête

Jou malé pani

pwen gad.

C'est

quand on s'y

attend le moins

qu'un malheur

arrive. C’est

pourquoi, même

pendant les fêtes,

des hommes

et des femmes

veillent sur notre

santé et sur nos

vies. Comment

s’organisent

ces services

sentinelles ?

Réponses.

PAR THOMAS THURAR

I

l est 22 h, le nouvel An arrive

dans 2 heures. Dans de nom-

breuses maisons, la fête bat

son plein. Mais des hommes

et des femmes ont dû renoncer aux

festivités. Ils veillent sur notre santé.

Toute la nuit, ces héros anonymes

sont prêts à intervenir pour porter

secours.

400 PASSAGES PAR JOUR

AUX URGENCES

Le chef de service des urgences

du Centre hospitalier universitaire

Pierre Zobda Quitman, en Marti-

nique, résume :

“Je sais que le

31 décembre je serai certainement

d’astreinte. On sait qu’on peut être

appelé à tout moment. On est là

aussi pour ça.”

Selon l’Agence

régionale de santé, il y aurait en

moyenne 400 passages par jour

aux urgences. En période de fêtes,

ce chiffre augmente. En Martinique,

après la fermeture des urgences

de l’hôpital de Mangot Vulcin, en

mars 2013, seuls 2 services sont en

activité, à Fort-de-France au CHUM

et à La Trinité. Ce dernier ne fonc-

tionnant qu’en journée à cause du

manque de personnel médical. Pour

mener à bien cette tâche, ce service

repose sur une organisation bien

structurée. Tout d’abord un numéro

de téléphone d’appel d’urgence (le

15). Ce numéro court met l’appe-

lant en contact avec un opérateur

au centre de régulation, point né-

vralgique du système. En quelques

secondes, l’opérateur doit juger de

l’urgence de la situation. Avec l’ex-

pertise du médecin régulateur, un

véhicule du Smur pourra être dépê-

ché sur les lieux. Dans ce véhicule,

ma

santé

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