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novembre - décembre 2015

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11

Je suis salarié

à temps partiel,

la complémentaire

va me coûter très cher...

Si la cotisation représente 10 % de

votre salaire ou plus, et que l'accord

d'entreprise le prévoit, vous n'êtes pas

obligé d'adhérer. Il faut là encore faire

une demande écrite.

12

Je suis sur la mutuelle

de ma femme, vais-je

devoir changer ?

Pas forcément. Les ayants-droits qui

bénéficient déjà d’une couverture

collective obligatoire (par exemple

dans le cadre de certains régimes

spéciaux de Sécurité sociale, de

régimes de protection des fonction-

naires, etc.) sont dispensés de s'affi-

lier à la complémentaire proposée

par leur entreprise. Mais il faudra le

justifier.

13

Mes enfants sont sur

ma mutuelle, vais-je

devoir en prendre une pour

eux ?

Vous avez le choix. La complémen-

taire santé collective n'est obligatoire

que pour le salarié, pas pour son

conjoint ni ses enfants. Certains

contrats peuvent prendre en charge

la famille, pour le même prix ou

moyennant un surplus. Dans ce der-

nier cas, la cotisation supplémen-

taire ne bénéficiera pas de l'aide de

l'entreprise.

14

En changeant

de mutuelle,

vais-je perdre le bénéfice de

mon ancienneté ?

Oui, puisque je change de contrat

voire d’organisme, je ne bénéficie

plus de ma précédente mutuelle

et donc des prestations, services et

question d'actu

éventuels avantages attachés à l’an-

cienneté dans ce contrat. Désormais,

la couverture d'entreprise sera iden-

tique pour tous les salariés : même

tarif, même remboursement. Le sta-

tut et l'ancienneté de l'employé ne

rentreront plus en compte pour son

calcul.

15

Et si je perds

mon emploi,

je perds aussi

ma mutuelle ?

Non, un salarié qui perd son emploi

après un licenciement (hors faute

lourde), une fin de CDD ou une rup-

ture conventionnelle continue de

bénéficier de la mutuelle de groupe

de son

employeur.Ce

droit perdure au

minimum la moitié du temps travaillé.

Et au maximum 12 mois.

Source : Fédération nationale de la mutualité

française.