

novembre - décembre 2016
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anform !
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SOCIÉTÉ
Bien sûr,il ne pouvait les léguer à ses enfants.C’est
donc tout naturellement que ce neuropathologiste
britannique s’est tourné vers un hôpital pour léguer
sa collection de 3 000 cerveaux accumulés entre
1951 et 1990.L’hôpital psychiatrique de Duffel, en
Belgique,est ravi de pouvoir utiliser cette cérébrale
collection pour mener ses recherches sur la dé-
pression et la schizophrénie. Car chaque cerveau,
livré dans un bocal de formol est également ac-
compagné du dossier médical de son ancien pro-
priétaire. Ce qui permet de connaître les troubles
dont il souffrait et, peut-être, d’établir des corré-
lations entre certaines anomalies et la maladie.
3 000 cerveaux,tout de même,y a de quoi crâner !
... qu'il lègue 3 000 cerveaux
en héritage ?
Vous savez, ces petits bracelets
en tissu qu’on vous donne au
concert, en boîte de nuit, au festival, etc. Il ne
faut pas les garder trop longtemps au poignet
car ils seraient facteurs de graves troubles
médicaux. Une étude britannique, menée par
Allison Cottell, docteure en biologie révèle que
ces petits objets sont porteurs de nombreuses
bactéries. Selon la docteure, 9 000 microcoques
et 2 000 staphylocoques que l’on ramasse en fai-
sant la vaisselle, en portant la poubelle, en cares-
sant le chien, dans le sable, etc. Ils peuvent être
cause de furoncles, infections, inflammations de
plaies, intoxication alimentaire… C’est ce qu’on
appelle attraper le virus de la musique ?
... qu’il ne faut pas
garder ses brace-
lets de concert ?