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anform !

septembre - octobre 2015

écolo

En danger ?

en Guadeloupe, l’abeille qui produit le miel est une espèce intro-

duite par les colons du nom d’

Apis melifera.

Malgré le déboisement,

l’urbanisation et la pollution, nous avons encore la chance aux Antilles

de ne pas subir les effets de larges zones d’agriculture intensive (avec

oGM) et nos abeilles ne sont pas encore en voie d’extinction. elles

luttent néanmoins contre un parasite de type acarien qui s’appelle

varroa et contre lequel les apiculteurs traitent leurs ruches.

nuit, elles sont moins dangereuses.

Avant le départ, l’apiculteur prépare

son enfumoir avec des copeaux de

bois et des végétaux séchés.

20 h

Arrivée sur le premier site. Jacques

Passave choisit les ruches qui

feront le trajet. Certaines font la

barbe, c’est-à-dire que les abeilles

qui manquent de place s’aggluti-

nent àl’entrée de la ruche.

20 h 30

L’apiculteur obstrue l’entrée des

ruches avec de la mousse. Ainsi les

abeilles ne sortiront pas dans la ca-

mionnette durant le trajet.

21 h

Gilles et Jean-Louis déplacent les

ruches indiquées sans autre protec-

tion qu’une paire de gants et qua-

siment sans lumière car les phares

de voiture ou une lampe de poche

agiteraient les abeilles.

23 h

Nous visitons 4 sites entre Sainte-

Anne, Le Moule et Saint-François.

Le véhicule se remplit petit à petit

jusqu’à contenir une vingtaine de

ruches. Le challenge étant de les

emmener la nuit même de l’autre

côté de l’île et sans qu’aucune

ruche ne meure. Alors que notre

mission touche àsa fin, sentant les

abeilles plus fébriles, les hommes

enfilent un épais sweat-shirt. Une

des abeilles tournoie autour de

moi. Son bourdonnement se fait

menaçant. Elle s’agrippe à mes

cheveux. Je ne peux m’empêcher

de m’affoler. Effrayée elle-même,

elle me pique au visage. Et de deux !

Épuisée et un peu étourdie, je laisse

les apiculteurs prendre la route

jusqu’àDeshaies. Leur nuit est loin

d’être finie.

On obstrue l'entrée des ruches

avec de la mousse.

Les ruches

font la barbe.

On déplace les ruches

vers la camionnette.