mars - avril 2017
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anform !
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Dossier
et l’équilibre, avec reconnaissance
et acceptation mutuelle”,
souligne
Raphaël Spéronel. Pour Sylvie, ma-
riée à 19 ans, le mariage permet
de
“ne pas se séparer à la moindre
dispute !”
. Et ainsi aller de l’avant,
réparer et non jeter au moindre
signe de défectuosité.
Pour les enfants,
est-ce que cela changera
quelque chose ?
“Un jour, mes enfants m'ont
demandé pourquoi ils n'avaient
pas le même nom que leur mère.
Cela a pesé dans la balance”,
admet Manuel, marié. Aux Antilles-
Guyane, dans 4mariages sur 10, le
couple a déjà 1 enfant en commun.
Beaucoup de couples se marient
donc pour officialiser une famille.
Cependant, le monde évolue. On
voit émerger de multiples schémas
familiaux
“du fait de l'évolution
structurelle et légale du mariage
(pacs, homoparentalité, famille
recomposée, éclatée, union libre,
etc.)”
, explique Raphaël Spéronel.
Une réalité que les enfants devront
s’approprier, en construisant peut-
être déjà d’autres normes et mo-
dèles.
Dois-je me fiancer
pour être mieux préparé ?
Teintées d’un romantisme légère-
ment suranné, les fiançailles ne
sont plus vraiment d’actualité et
s’apparentent plus au passage
d’une relation privée à la pro-
messe publique de se marier.
“Au-
jourd’hui, cette “période d’essai”
est remplacée par le concubinage.
Car celui qui se marie sans avoir
testé la vie à 2 risque d’idéaliser le
mariage. Celui qui l’a déjà éprou-
vée sait de quoi il en retourne. Ces
personnes n'auront pas les mêmes
attentes”,
affirme David Gaulois.
“On est prêt quand la vie en couple
nous a prouvé que ce que nous
aimons en l'autre est suffisamment
fort pour accepter ce que nous ai-
mons moins”
, pense Willy, 45 ans,
18 ans de mariage.
Le mariage modifie-t-il
la vision des proches
sur notre couple ?
Le mariage prend les autres à
témoin d’un engagement.
“J’ai
voulu montrer à ma famille et à
la société, la force et la solidité
de notre amour”
, témoigne Ghiz-
Choisir son alliance
“Lorsqu’elle sont faites
sur mesure, les alliances
commencent à partir
d’un lingot d’or 18 carats
de préférence. Elles
racontent votre histoire,
vos personnalités et
ce que signifie votre
mariage”
, commente
Frédéric Lardier,
fabricant bijoutier. Le
choix est vaste et se fait
selon plusieurs critères :
budget, style (classique
ou fantaisiste), matériau,
forme, finition, présence
ou non d’une pierre
(diamant, saphir) et
gravure.
“La tendance
aujourd’hui est aux
alliances appairées,
rappelant celle de l’autre.
Peu de gens y pensent,
mais vous pouvez aussi
amener l’alliance de vos
arrières grands-parents
afin de la faire réparer
ou d’en concevoir une
nouvelle.”
Il vaut mieux
s’y prendre 2 mois à
l’avance chez l’artisan,
contre 3 à 4 mois en
magasin.
“N’oubliez pas
que c’est un bijou qui
devra vous plaire toute
votre vie, avoir le même
éclat, et ce, malgré
les chocs…”
, conseille
Frédéric Lardier. Comme
le mariage !
© ISTOCKPHOTO
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