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mars - avril 2017
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anform !
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“Sommes-nous faits l’un pour
l’autre ?” “Le mariage va-t-il
changer notre relation ?”
Bien
des doutes peuvent assaillir le
couple. Normal. Le mariage est
un engagement
“pour la vie”
.
Quelques conseils avant de faire
le grand saut !
PAR CÉLINE GUILLAUME
A
uparavant, la ques-
tion n'était pas de
savoir si nous étions
prêts pour le mariage
ou non. Le mariage, c’était la
planche de salut pour partir de chez
ses parents !
“Tout en ayant une sé-
curité financière pour les femmes,
et pour les hommes, l’assurance
d'avoir un rapport sexuel régulier”
,
considère David Gaulois, psycho-
logue clinicien, psychopathologiste
et psychothérapeute. Paulette,
21 ans de mariage, en témoigne :
“Je voulais sortir du carcan familial,
être libre.”
Aujourd’hui, nous avons
gagné la liberté de choisir de nous
marier ou pas. Et les raisons de dire
“oui” sont nombreuses : prouver
son amour, s’engager, fonder ou
officialiser une famille, acte sacré,
rêve d’enfant, etc. Parce qu’il n’a
plus un caractère obligatoire, le
mariage est devenu une décision
Dossier
plus intime et surtout plus sincère.
Et il est bien normal, au moment
de franchir le cap, d’être en proie à
quelques angoisses.
Est-il normal
d’avoir des doutes ?
“Oui, car il s’agit d’un réel change-
ment de catégorie de vie et d’ins-
cription sociale, un engagement
qui va affecter toute votre vie”
,
explique Raphaël Spéronel, psy-
chologue. Sur l’échelle d’évalua-
tion du stress de Holmes et Rahe,
le mariage arrive même en 7
e
posi-
tion, après la maladie ou la mort
d’un proche !
“Les appréhensions
portent sur la capacité à s’adapter
à une nouvelle logique : construire
à 2.”
Rien de tel qu’un vrai dialogue
avec votre partenaire pour désa-
morcer cette angoisse. Réfléchis-
sez aussi à votre vision du mariage.
Le mot “mariage” renvoie-t-il pour
vous à quelque chose de néga-
tif ? Craignez-vous de connaître le
même destin matrimonial que vos
parents ? En avez-vous souffert ?
Quelles sont les bonnes
questions à se poser ?
Celles qui vous permettront de
mieux comprendre votre désir de
mariage, vos appréhensions, et
de mieux vous connaître.
“Quelle
image ai-je de la famille idéale ?
Est-ce que je m’accepte et que je
m’aime comme je suis ? Comment
est-ce que j’envisage mon équilibre
entre vie professionnelle, sociale,
maritale, familiale ?”
En revanche,
“est-ce que je l’aime suffisam-
ment ? Ou sommes-nous vraiment
compatibles ?”
sont des questions
auxquelles seul le temps vous don-
nera des réponses !
“Il faut se poser
les bonnes questions, mais surtout
avoir une volonté forte d’y aller à
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