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anform !
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octobre - novembre 2016
Le jeu Pokémon go augmenterait le risque d'accidents, les joueurs chassant
ces créatures virtuelles avec leurs smartphones sur les routes, les trottoirs,
dans les centres-villes... De nombreuses collisions arrière et au moins
1 collision grave avec un arbre dans l'État de New York ont déjà eu lieu.
Les conducteurs s’arrêtent notamment au milieu de la circulation pour
attraper un Pokémon. Certains motocyclistes ont été arrêtés par la police
pour la fixation de leur téléphone portable au guidon avec le jeu en cours
d'exécution. En France, on compte déjà 2 accidents de la route. Et en
Californie, 2 joueurs sont tombés d'une falaise.
Course à pied, vélo… voici une bonne
raison de vous y mettre ! Publiée
dans la revue
Science Advances
,
une étude belge souligne les bienfaits
du sport d’endurance sur nos cellules.
Il stimule l’activité des télomères,
ces capuchons d’ADN qui coiffent les
extrémités des chromosomes et qui les
protègent de l’usure liée à l’âge. Les
sports d’endurance pourraient ainsi
retarder le vieillissement des tissus. Un
lien statistique avait déjà été observé
chez l’homme entre le niveau d’activité
physique et la longueur des télomères
(un marqueur du vieillissement).
Sport d’endurance :
une arme
antivieillissement
Partout dans le monde, les consommateurs sont de
plus en plus nombreux (64 %) à opter pour un régime
spécifique répondant à leurs envies, allergies ou convictions
personnelles. Selon la dernière enquête
Nielsen Global
Ingredients and Dining Out Trends,
la France se situe en-
dessous de la moyenne européenne avec seulement 37 %
des consommateurs suivant un régime. On retrouve le sucre
comme premier ingrédient évité par les Français, qui sont
21 % à le limiter, et 7 % à adopter un régime à faible teneur
en glucides. Sont ensuite cités les régimes pauvres en
matières grasses (18 %) et pauvres en sel (10 %). Les pratiques
d'exclusion du gluten et du lactose, pourtant très médiatisées,
ne concernent finalement chacune que 3 % des Français. À ce
titre, c'est en Inde (21 %), aux Philippines (20 %) et au Mexique
(20 %) que le régime sans gluten fait le plus d'adeptes.
2 personnes sur 3
s’interdisent certains aliments
Pokémon go : attention danger !
Des scientifiques néerlandais
et kényans ont conçu un
piège à moustiques qui utilise
l’odeur corporelle humaine
pour attirer les insectes
porteurs de la malaria.
Une étude publiée dans la
revue
The Lancet
explique
que ces appâts particuliers
à l’odeur synthétique ont
permis d’attraper 70 % de
la population locale de
moustiques porteurs de
malaria et faire ainsi chuter
les cas de maladie de 30 %
dans les foyers qui les
emploient. Fonctionnant
à l’électricité grâce à des
panneaux solaires, les
appâts ont été fixés dehors
ou dans les foyers, en plus
des moustiquaires et des
médicaments anti-malaria.
“Le piège odorant peut aussi
offrir une solution pour des
maladies comme la dengue
ou le virus zika”,
assure dans
un communiqué l’université
deWageningen (centre des
Pays-Bas).
Des pièges à moustiques
qui imitent l’odeur humaine
© thinkstock
actu