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anform !
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février - mars 2016
malgré les vents et surtout, pour rester
celle que je suis.”
Son métier d’artiste
ne lui permettant pas d’être à l’ashram
du Port de manière permanente, Sté-
phanie Thazar réalise ses exercices de
yoga chez elle, mais également dans
sa chambre d’hôtel lorsqu’elle est en
voyage.
“C’est important pour moi.
L’esprit et le corps sont intimement
liés. Penser positif permet de garder le
corps en bonne santé. J’y arrive grâce
à ces moments de concentration et
à mon entourage. Ça m’aide d’avoir
autour de moi des gens positifs, c’est
quelque chose de contagieux. Le yoga
m’apprend surtout à ne pas être en
conflit avec moi-même. Quand on a
un conflit sur les choix que l’on a à
faire, quand on a le sentiment qu’il fal-
lait dire non, et que l’on a dit oui pour
faire plaisir, ça nous déséquilibre, et
peut affecter notre santé.”
Une nourriture saine
Si Stéphanie Thazar fait attention à sa
santé psychique, elle veille également
à ce qu’elle met dans son assiette,
en ne mangeant que des viandes
blanches et du poisson.
“Ça s’est
fait naturellement,
explique la jeune
femme.
Àforce d’éduquer son corps, il
demande ce genre de nourriture. C’est
un choix personnel.”
Très régulière-
•••
“Le yoga m’apprend
surtout à ne pas être en
conflit avec moi-même.”
De temps en temps,
Stéphanie Thazar ne
se prive pas de faire
des écarts culinaires
et de se faire plaisir.
En conflit avec la
nourriture pendant de
nombreuses années,
elle est aujourd’hui
révoltée par le piège
des régimes qu’elle
considère comme une
véritable torture.
Manger
plaisir
© ELENA IV-SKAYA
rencontre
ment, l’artiste prend un petit-déjeuner
vitaminé qui lui permet de se rééqui-
librer quand elle n’a pas le temps. Et
elle n’hésite pas à jeûner pour purifier
son corps. Pour conserver un esprit
sain dans un corps sain et répondre à
son envie de se dépenser, Stéphanie
Thazar court au grand air une fois par
semaine.
“Le message que j’aimerais
transmettre aux gens, c’est de prendre
soin d’eux, de se faire confiance, et de
croire en eux.”