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décembre - janvier 2016

anform !

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© BARBARA kELLER

suit Sabrina Courteaud.

La crèche lui

apprend à se sociabiliser, puisque

c'est une mini-société. On l’aide et le

prépare à s'ouvrir à la société de de-

main.” “Nous avons aussi un rôle de

prévention et de conseil auprès des

parents,

complète Marina Bègue,

éducatrice de jeunes enfants de

l'association Castors juniors, et

référente technique chez Petits zé

grands.

“Si on observe quelque

chose d’inhabituel dans le com-

portement de l'enfant, on le signale

aux parents.”

9 h 30

Le temps des jeux est fini. Les enfants par-

ticipent au rangement, encadrés par les

auxiliaires qui les encouragent en chan-

tant.

“On chante beaucoup,

explique

Marina Bègue.

On nomme l’enfant pour

montrer qu'il participe. Ça lui donne une

importance, puisqu’il est pris en compte

dans son individualité. Le fait de se ras-

sembler et de chanter signifie aussi qu'on

va passer à autre chose. Cela permet de

ritualiser chaque moment de la journée.”

9 h 45

C'est l'heure de la promenade. Deux par

deux, les enfants vont à la rencontre des

animaux de la ferme, dans la propriété

voisine. Cabris, moutons, poules, pois-

•••

8 h 30,

c'est l'heure de la collation !

8 h 40

Dans le jardin, sur le gazon, les auxiliaires

depetiteenfance installent des tapis. C'est

l'heure du jeu. Petits et grands s’amusent

ensemble.

“C'est important d'avoir des

enfants d'âges différents,

explique Sabri-

na Courteaud, éducatrice et directrice des

deux structures.

Les plus grands tirent les

petits vers le haut. Celui qui ne marche

pas va essayer de le faire. Celui qui ne

parle pas va babiller pour se faire com-

prendre comme le grand. Les petits, eux,

apportent une sérénité aux grands et leur

apprennent à faire attention.”

Différents

jeux sont installés. Chaque enfant peut,

selon ses envies, aller de l'un à l'autre. Le

tout, sous le regard des auxiliaires.

“Notre

rôle est d'accompagner l'enfant tout au

long de la journée à travers des activités,

des chants, le repas, le change et l'endor-

missement,

explique Emmanuel Raoul,

l'une des 8 auxiliaires petite enfance de

la structure.

Nous mettons tout en œuvre

pour qu'ils soient le plus autonomes pos-

sible, en les faisant participer et en leur

apprenant l'hygiène.”

Si le personnel spé-

cialisé dans la petite enfance accueille

les marmailles, il se défend en revanche

de faire de la garderie :

“Notre mission est

de prendre l'enfant en tant qu'individu, de

lui permettre de s’épanouir, d’apprendre,

d’évoluer, en l’accompagnant au quoti-

dien et en lui donnant des repères,

pour-

nos

enfants

Dès 7 h,

les premiers bouts

de chou arrivent.

À l'heure du jeu, petits

et grands s'amusent

ensemble dans le jardin.