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anform !

août - septembre 2015

© IStockPhoto

Cette hormone nous permet

d’être plus fort.

VRAI.

Elle détermine non seulement

la taille finale du corps adulte mais

donne aussi volume, tonus et fermeté

aux organes et tissus, particulièrement

aux muscles. Par ailleurs, elle participe

àtout ce qui procure une bonne image

de soi et un mental positif. Ses effets

se constatent dans une meilleure résis-

tance àl'effort, un sommeil moins long

et plus profitable, une pression arté-

rielle équilibrée, une meilleure acuité

visuelle, auditive et cérébrale. Enfin,

un sentiment profond de sérénité et de

sécurité.

Les hormones naturelles

ne suffisent pas toujours.

VRAI.

Il arrive que certains enfants

n’en produisent pas assez et la consé-

quence la plus fréquente est le nanisme

ou, plus généralement, un retard de

croissance. Mais ce n’est pas la seule

pathologie. Il en existe d’autres, moins

fréquentes. L’origine de cette défail-

lance d’hormones n’est pas connue,

mais on soupçonne une faiblesse de

l’hypophyse ou une lésion.

nos

enfants

Seul le médecin peut

prescrire des hormones

de croissance.

FAUX.

C’est la Haute autorité de

santé (HAS) qui est habilitée à autori-

ser l’utilisation de l’hormone de crois-

sance, àla demande du médecin, avec

beaucoup de précaution et selon des

critères médicaux stricts. Par ailleurs,

le traitement est très coûteux (environ

1 500 euros par mois). Il est disponible

sous forme injectable.

Ces hormones rajoutées sont

naturelles.

FAUX.

Les hormones utilisées sont

des hormones de synthèse fabriquées

en laboratoire. Avant la fabrication bio-

génétique, l’hormone de croissance

était extraite de la glande cérébrale de

vaches mortes. Àla suite de nombreux

décès dramatiques d’enfants, associés

àla maladie de Creutzfeldt-Jakob, l’uti-

lisation de l’hormone de croissance est

devenue beaucoup plus contrôlée.

Elles sont une réponse

miracle anti-vieillissement.

FAUX.

Des utilisations frauduleuses

sont pratiquées pour augmenter les

performances sportives ou lutter contre

le vieillissement. Mais ce n’est pas sans

danger car les risques de développer

un cancer sont d’autant plus grands

que l’on prend de l’hormone de crois-

sance. Certains pays l’utilisent égale-

ment pour stimuler la sécrétion laitière

des vaches et, donc, leur rentabilité.

Elle augmente

les performances sportives.

FAUX.

L’hormone de croissance

endommage sérieusement le muscle

cardiaque. On se souvient de footbal-

leurs trentenaires et, a priori, en très

bonne santé, s'effondrant au milieu

d'un match. Il ne s'agit plus alors d'un

médicament, mais d'une substance

dopante.

Durant certaines périodes

de la vie, l'homme

en produit plus.

VRAI.

Normalement, le taux maxi-

mum naturel de sécrétion se situe pen-

dant l’adolescence pour aboutir à la

fonction de reproduction.

Il est possible d’augmenter

naturellement son taux

d’hormones de croissance.

VRAI.

En mangeant des aliments

riches en protéines, en modérant le

café et en arrêtant le tabac. Une ali-

mentation sucrée, d'autre part, fait

diminuer sa production, alors que

maintenir une légère hypoglycémie la

favorise. Jeûner un jour toutes les deux

semaines stimule aussi sa production.

Un exercice physique régulier est éga-

lement nécessaire.