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décembre - janvier 2015
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Les halogènes
Elles se sont améliorées et affichent des consommations
électriques moins élevées. Elles sont d'ailleurs souvent
appelées “éco halogènes”. Elles permettent d'avoir
20 % de lumière en plus par rapport à une ampoule
traditionnelle (à incandescence), consomment 30 %
d'énergie en moins, et ont un coût relativement faible
pour une durée de vie de 2 à 3 ans donc plus longue
que les lampes à incandescence.
“Ces lampes émettent
une lumière très proche de la lumière naturelle du soleil.
D'oùun très bon rendu de la couleur.”
Leur petite taille
permet de les utiliser dans des lampadaires très com-
pacts. Elles sont souvent utilisées pour l’éclairage des
voitures ou des deux-roues. Malgré leur efficacité, elles
sont appelées à disparaître, elles aussi. Constituées de
verre et de métal, elles se traitent comme un déchet
ménager et ne nécessitent pas de recyclage spécifique.
Cependant, elles consomment beaucoup plus qu'une
lampe à basse consommation. Elles émettent des ultra-
violets qui peuvent être dangereux à long terme. Enfin,
elles sont plus fragiles que les lampes à incandescence
car elles sont recouvertes de quartz*, chauffent et se
cassent assez facilement. Et leur prix reste élevé.
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Ces lampes sont des
tubes fluorescents (autre-
fois improprement appe-
lés tubes néon) miniatu-
risés, pliés en deux, trois
ou quatre, ou encore en-
roulés, et dotés d'un culot
contenant un ballast élec-
tronique. Elles présentent
une efficacité de l'ordre de
60 à 70 lumens par watt
contre 14 à 25 pour la
lampe à incandescence,
une durée de vie de 6 à
15 fois plus longue et un
échauffement réduit. En
revanche, ces lampes
sont polluantes en cas de
rejet non contrôlé ou de
casse, à cause du mer-
cure qu'elles contiennent.
Et elles sont fragiles. La
montée en puissance
lumineuse est souvent
lente. Elles ne sont pas
adaptées à un usage ex-
térieur. Pour Christian Ar-
naud,
“elles conviennent
aux espaces où la lampe
reste allumée longtemps.
Elles sont moins perfor-
mantes sur des lieux de
passage où on allume
et on éteint souvent,
comme la salle de bain
par exemple. L'allumage
et l'extinction trop fré-
quents de la lampe dimi-
nuent considérablement
sa durée de vie. Et pour la
plupart de ces ampoules,
l'usage d'un variateur
de puissance est impos-
sible”.
Les fluo-compactes
© ISTOCKPHOTO
Une durée
de vie de
6 à 15 fois
plus longue.
20 %
de lumière
en plus.