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anform !

décembre - janvier 2015

actu

Contre les moustiques,

kass pas la tèt’ !

“Il suffit d’éliminer chaque

semaine les eaux stagnantes

autour de chez soi : sou-

coupes, récipients, pneus…

C’est aussi simple que ça !

” La

saison des moustiques a bel et

bien démarré. Et la lutte contre

le parasite est l’affaire de tous. Car

c’est autour de nos habitations que nous entretenons

nous-mêmes les gîtes de larves. Un petit entretien

régulier suffirait à éliminer en grande partie le vecteur

du chikungunya et de la dengue. À La Réunion, 90 %

des gens affirment être gênés par les moustiques.

Pourtant, seulement 53 % éliminent les gîtes larvaires

au moins une fois par semaine.

Contre les poux,

arrêtez les selfies !

Ces autoportraits souvent pris à plusieurs

par smartphone,

“seraient la principale voie

de transmission des poux”

chez les enfants

et adolescents, car

“font entrer leurs têtes

en contact”

. C’est ce qu’ont annoncé les

experts de l'agence russe de protection des

consommateurs qui conseille de mettre fin

à cette pratique.

Insolite

1 Français sur 10 serait

prêt à se faire soigner

à l’étranger. Parmi les

11 % qui affirment s’être

déjà fait soigner à

l’étranger ou y avoir

pensé, les soins visés

concernent très majori-

tairement le dentaire (67 %)

et sont liés à des motivations finan-

cières (66 % évoquent le coût des

soins inférieurs à ceux pratiqués en

France) ou de délais d’attente (31 %

les jugent plus courts).

Source : Collectif interassociatif sur la santé.

SOINS :

à l’étranger

?

Les Français sont toujours de trop gros

consommateurs d’antibiotiques (+ 30 %

par rapport à certains voisins européens).

La campagne de communication intitulée

“les antibiotiques, c’est pas automatique”

a pourtant rempli son office. Malheureu-

sement, depuis, la consommation est

repartie à la hausse : environ 6 % sur les

4 dernières années. Premiers responsables,

les patients eux-mêmes qui poussent le

médecin à leur prescrire le remède. Un

plan national envisage donc de réduire de

25 % la présence des antibiotiques sur les

ordonnances d’ici 2016.

Toujours trop d’antibio