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décembre - janvier 2015

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L’exemple

et l’amour

des parents

C’est l’exemple des parents qui est dé-

terminant dans l’acquisition de bonnes

habitudes alimentaires. Des parents

qui craignent les OGM, une mère qui

se met sans cesse au régime, un père

qui fait des remarques sur la silhouette

de sa fille ne peuvent qu’avoir un

impact négatif sur l’enfant, angoissé

devant son assiette. Pensez aussi que

si les excès ne sont pas bons pour la

santé, les restrictions peuvent aussi

conduire l’enfant vers des problèmes

alimentaires. Créer un environnement

favorable au “bien manger” est essen-

tiel. Mais la prévention des troubles du

comportement alimentaire passe aussi

par l’estime de soi chez l’enfant. Les

parents peuvent lui apprendre à accep-

ter les différences physiques et valori-

ser ses qualités. L’important est qu’il se

sente aimé !

7

Les aliments

récompenses

Si un enfant ne mange pas ses

légumes et qu’il est menacé d’être privé

de dessert s’il ne finit pas son assiette,

on va renforcer chez lui l’envie du des-

sert, l’attrait de “l’interdit” et le rejet du

légume. Quand un enfant a mal ou s’il

pleure, lui donner un bonbon est une

réponse inappropriée, car il a surtout

besoin d’amour et de paroles. Le risque

serait de le voir “compen-

ser” par de la nourriture,

chaque fois qu’il est

confronté à une

contrariété…

9

Les menus

Ce n’est pas aux enfants de

décider du menu. Il est de la

responsabilité des parents de faire ce

choix et de bien les nourrir. Au super-

marché, il n’est ainsi pas normal

d’entendre un parent demander à son

enfant

“qu’est-ce que tu veux manger

ce soir ?”

. Varier les menus est essen-

tiel, pour éviter des repas monotones et

éveiller la curiosité des enfants : plus

un enfant découvrira des aliments nou-

veaux, plus il aura de chance d’avoir

une bonne alimentation.

nos

enfants

6

Les repas

Ils doivent être un moment de partage pour la famille, moment

pendant lequel la télévision n’est pas invitée. Avec une table bien

mise, autour de laquelle tous se retrouvent, parents et enfants. Dans la

mesure du possible, le partage commence dès la préparation du repas

avec la participation des enfants. Parmi les repas, le goûter a une place

privilégiée chez l’enfant. Il marque la fin de l’école et le retour à la maison.

Qu’il soit seul en rentrant ou qu’il retrouve ses frères et soeurs, éventuel-

lement ses parents, c’est le seul repas oùil est plus libre de ses choix.

8

Le fast-food

Les restaurants type fast-food font partie de l’environnement de

l’enfant. Plutôt que de lui en interdire l’accès, il est préférable d’ap-

prendre à l’enfant à bien les utiliser. S’il fréquente le fast-food moins d’une

fois par mois, on peut le laisser choisir son menu pour son plaisir.

Le repas suivant, à la maison, sera à base de légumes, fruits

et laitages, pour compenser les excès et les lacunes du menu

fast-food. On peut aussi aider l’enfant à choisir son

me n u ,

de manière à concilier plaisir et équilibre.