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septembre - octobre 2016
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anform !
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P
renez une image com-
portant 10 points, une
autre avec 80 points et
montrez-les à un enfant
de 6 ans. Demandez-lui de vous
indiquer l’image avec le plus de
points. Il n’a pas besoin de compter
pour trouver la bonne réponse. Pour-
quoi ? Parce qu’il fait appel à un
sens inné et intuitif du nombre. Pour
les chercheurs en neurosciences, la
“bosse des maths” se définit comme
ce sens du nombre, cette idée des
quantités qui nous permet de discri-
miner 10 points de 80 sans compter.
Cette “intuition” des nombres, tout
le monde –ou presque– la possède.
Des études ont même montré qu’elle
est déjà présente chez les bébés. Au
niveau cérébral, il existe une zone
cruciale associée à cette “intuition” :
le sillon intrapariétal, situé en haut
et à l’arrière du cerveau. L’imagerie
Mon enfant a-t-il
la bosse des
maths ?
Par lucie daniel
Votre petit génie a
la bosse des maths,
car presque tous les
enfants ont un sens
inné des nombres. Il
faut donc aider votre
mathématicien en
herbe à surmonter
ses petites difficultés
et surtout, l’encoura-
ger dans ses appren-
tissages.
E=mc
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médicale a montré que cette zone est
systématiquement impliquée dans les
tâches de calcul. Voilà ce que pourrait
être la “bosse des maths”, une région
à l’origine de la perception primaire
des quantités et des nombres.
Tout le cerveau
fonctionne
Toutefois, il n’y a pas que cette zone
qui s’active lorsque nous effectuons
un calcul, mais tout un réseau, impli-
quant de larges régions cérébrales.
Des régions qui varient en outre en
fonction du type de calcul effectué.
Par exemple, alors que l’addition et
la soustraction sont assez intuitives, la
multiplication va faire appel aux aires
cérébrales associées au langage et à
la mémoire. Inutile donc de chercher
une éventuelle grosseur à l’arrière de
la tête de votre bambin, qui ferait de lui
une future médaille Fields. Rien de tel
© COMSTOCK
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Paru en
2011