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anform !

juillet - août 2016

Par THOmaS THurar

Jeu de plein air,

d’adresse, le cerf-

volant est le jouet

idéal des vacances.

En Martinique,

quelques passionnés

ont choisi de

transmettre leur

savoir aux enfants.

Autant en emporte le vent

les cerfs-volants !

Sortez

I

l est 15 h. Àl’abri du kiosque

Henri Gueydon, non loin du

Malecon, 2 hommes s’af-

fairent. Sur la table, de drôles

de losanges de toutes les couleurs.

Ils ont rendez-vous avec des enfants,

ravis d’apprendre à fabriquer des

cerfs-volants traditionnels, mono-fils

et statiques. L’animateur de l’atelier,

c’est Georges Pluton. À62 ans, cet

ancien champion de France de boxe

s’amuse toujours et encore avec

ses cerfs-volants. Une passion qui

remonte à son plus jeune âge. Pour

la partager, il a créé le club cerf-

voliste martiniquais.

BIEN LE CHOISIR

En quelques minutes, ils sont une di-

zaine à se bousculer devant la table.

Pour la plupart, c’est la première

fois. Attentifs, ils écoutent le “profes-

nos

enfants

seur de cerf-volant”. Pour commen-

cer, il faut choisir son gabarit, c’est

une planche de bois en forme de

losange qui va servir à découper le

corps, ensuite 2 buchettes de coco,

provenant des feuilles des palmes

du cocotier pour définir l’ossature,

1 queue en tissu pour stabiliser le

tout et enfin, du fil à coudre pour

le compas et pour accrocher son

cerf-volant. En moins de 15 min les

enfants, filles et garçons, ont réalisé

leur cerf-volant et sont prêts à les es-

sayer sur le bord de mer. L’homme

se montre pédagogue et invite les

parents à participer.

“Quand je vois

que les enfants sont intéressés par

ce que je leur propose, cela me

motive d’avantage.”

Un peu plus tôt

dans l’après-midi, il n’a pas hésité à

approcher une mère et ses 2 enfants

qui essayaient de faire s’envoler un

© thomAS thURAR