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mars - avril 2016

anform !

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Comment avez-vous découvert

le tennis ?

Je me suis mis au tennis grâce à

mon père qui y jouait. Il y avait un

club pas loin de l’endroit où j’habi-

tais. J’avais environ 5 ans. J’ai bien

accroché avec le jeu. J’ai vite pris

goût àla compétition. C’est un sport

où on peut beaucoup varier, car on

affronte des adversaires complète-

ment différents.

À quoi ressemble votre vie

de tennisman ?

Pour s’en sortir au-delàdu top 100

(Gianni était 523

e

ATP en février

2016, ndlr), ce n’est pas facile. Il

ne faut pas que ça dure trop long-

temps. On peut s’essouffler. Menta-

lement, c’est de plus en plus dur. On

voyage tout le temps et au bout d’un

moment, ce n’est pas évident. Une

fois qu’on est dans le top 100, on

a accès àplus de tournois, notam-

ment ceux du Grand Chelem.

Quel est votre objectif

cette saison ?

Mon but est de terminer dans le

top 200. C’est réalisable. Il faut une

bonne programmation. Je n’ai pas

très bien débuté mais j’ai beaucoup

travaillé. Je sens que j’ai vraiment

progressé. Il faut que je continue

et surtout que je ne baisse pas les

bras.

Comment organisez-vous

votre saison ?

En général, je fais 3 semaines de

tournois et une semaine de repos.

Mais ça dépend aussi de comment

j’ai joué en compétition. La saison

rencontre

•••

© Dr

se termine mi-novembre,

donc on a 1,5 mois pour

se reposer un peu. Il faut

faire très attention à la

récupération. Le corps en

a vraiment besoin. Même

si parfois on ne joue pas

très bien et qu’on ne fait

pas beaucoup de matchs,

les voyages fatiguent pas

mal. Donc, il faut aussi

savoir poser la raquette.

Beaucoup

de tennismans jouent

blessés. Est-ce votre

cas ?

Je l’ai fait la saison

dernière. En deuxième

partie de saison j’ai eu

pas mal de soucis à

l’épaule et au poignet.

Finalement, j’ai décidé

d’arrêter. C’est compli-

qué parce que parfois

on a des tournois avec

des points à défendre.

Du coup on se dit qu’on

peut tenter le coup et jouer. Au final,

on peut aggraver une blessure. Sur-

tout que c’est très difficile de jouer

au tennis quand on n’est pas àfond,

face à des adversaires de plus en

plus solides.

Comment vous entraînez-vous ?

J’ai d’assez bonnes qualités phy-

siques. Donc, j’essaie davantage

de travailler la coordination, les

déplacements, les placements sur

la balle. Comme je ne suis pas très

souple, je fais pas mal de yoga pour

m’améliorer et dépenser moins

“Mon but est de

terminer la saison

dans le top 200.

C’est réalisable !”