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anform !

mars - avril 2015

•••

en athlétisme et particulièrement

en sprint, Denis Maréchal a chan-

gé.

“Je ne fais pas de sport depuis

1992 !

(rires)

La dernière fois que

j'en ai fait c'était à l'armée, parce

que c'était obligatoire. J'ai essayé

de m'inscrire dans une salle mais j'y

vais 2 fois et puis j'arrête. En fait, il

faudrait que j'ai un film oùil faut faire

du sport et àce moment-làje pren-

drais un coach pour être obligé de

bosser. J'ai vraiment besoin d'être

drivé.”À45 ans, l’humoriste a bien

conscience qu’il va devoir commen-

cer à faire attention.

“C'est vrai que,

toutes ces années, je me suis un peu

laissévivre. Ça n'avait pas vraiment

d'incidence sur mon physique. Mais

si je prenais 3 kg, j'aurais peut-être

du mal à les perdre, alors qu'avant

c'était facile. Mon seul exercice phy-

sique, c'est la scène. C'est horrible

parce que j'étais vraiment à fond

quand j'étais jeune…”

Pour se sentir

bien, le comédien se réfugie dans la

fiction. Passionné de littérature, de

cinéma, de théâtre et de séries télé,

il en

“enchaîne des kilomètres. Ré-

cemment

Interstellar

m'a beaucoup

plu. J'aime tous les films de Chris-

topher Nolan. Mon livre de chevet

s'appelle

Love actually

. C'est un peu

girly mais il est plein d'espoir, très

optimiste et ça fait du bien ! Pour les

séries,

Game of thrones, The wal-

king dead, Orange is the newblack,

Intruders, 24 h chrono...

j'en ai vu

des tonnes.”

“mON SECrET BIEN-ÊTrE,

L’éVASION”

Et pour se détendre totalement :

“je

dors !”

(rires). Voyager est l’autre

secret bien-être de Denis Maréchal.

Dès que possible. Cela lui permet de

relativiser et de s’évader.

“J'adore

partir et j'adore revenir. Je suis inté-

ressé par les différentes cultures,

savoir comment vivent les autres.

Ça fait du bien et, quand on rentre,

rencontre

on se dit qu'on n'est pas le plus

malheureux ! On prend du recul et

on voit les choses sous de nouveaux

angles.”

Pas de destination de prédi-

lection pour se ressourcer.

“Comme

j'ai envie de voir un maximum de

choses, je ne retourne pas forcé-

ment au même endroit. Il faut que

je découvre encore plein d'autres

lieux. J'aimerais aller au Japon, en

Guyane, il faut que je retourne aux

Antilles parce que je n'y suis pas allé

depuis longtemps, plus d’États-Unis,

plus d'Afrique, plus d'Indonésie... Il

faut que j'aille partout !”

En atten-

dant ses futures escapades, Denis

Maréchal sera sur les planches à

la rentrée pour une nouvelle pièce,

Nuit d'ivresse,

et au cinéma dans

Des amours, désamour…

mais pas

de rôle sportif à l’horizon !

“Après une représentation,

je me sens comme dans

du coton. Il y a une espèce

de bien-être... un peu comme

après l'amour !”