

mars - avril 2015
•
anform !
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D
enis Maréchal est un
vrai passionné. C'est
en allant au cinéma
qu'il a attrapé le
virus de la comédie et décidé de
s'inscrire à des cours de théâtre.
“Ça m'apporte beaucoup de joie.
Je fais partie de ces gens qui vivent
du métier dont ils rêvaient. C'est une
chance,
se réjouit-il.
Évidemment, il
y a un risque puisqu'on ne sait pas
de quoi demain sera fait. En même
temps, c'est assez plaisant, car tout
peut arriver. Je vais pouvoir faire
du one man show, du théâtre, des
séries télé, du cinéma... et explorer
toutes les branches de ce métier.”
BEAUCOUP D’éNErgIE
Il avoue d'ailleurs ne pas avoir de pré-
férence pour un genre en particulier.
“Tout est plaisant et on peut trouver
des avantages par
tout. Le one man
show, c'est vraiment quelque chose
de personnel puisque c'est moi qui
l’écris et qui monte seul sur scène.
Dans les autres disciplines, je me
mets au service des auteurs, du
réalisateur, du metteur en scène.
J'aime bien alterner !”
Actuellement
en tournée, jusqu'au mois de mai,
avec son spectacle
Denis Maréchal
(re)joue !
, il se produit 3 fois par
semaine pendant 80 minutes. Des
épreuves physiques avec une grosse
dépense d’énergie.
“Après une
représentation, je me sens comme
dans du coton. Il y a une espèce de
bien-être... un peu comme après
l'amour ! (rires) C'est une fatigue
agréable. On se sent bien.”
Si de
nombreux artistes se préparent phy-
siquement avant de débuter
une tournée, ce n’est pas
le cas de Denis Maréchal.
“Je ne suis pas très sérieux
par rapport àça ! Déjà j'ai
arrêté de fumer, c'était
vraiment ma victoire 2014.
Mais je ne fais pas trop
d'exercice, je passe de
la rue à la scène au der-
nier moment. Il faudrait
peut-être que je trouve
une technique. Je sais
qu'il y en a qui font du
yoga, de la méditation.”
Quant à un régime ali-
mentaire ?
“Non !
(rires)
J'aime manger les trucs
d'enfants,
c'est-à-dire
les coquillettes-jambon,
les poissons panés, les
frites, les hamburgers.”
Avant d'ajouter :
“En
plus, je n'aime pas du
tout les trucs chers,
comme à Noël, le foie
gras, le saumon, les
huîtres... Je n'aime
que les trucs très simples
et, en général, les menus enfant me
conviennent parfaitement !”
“JE mE SUIS LAISSé VIVrE”
En revanche, il explique ne jamais
rien manger avant de monter sur
scène,
“pour être un peu léger, un
peu aérien ! Je n'ai pas envie d'être
ancrédans le sol. Et après, fiesta !”
Élancé, l’humoriste avoue ne rien
faire pour entretenir sa silhouette.
Passionné de sport dans sa jeu-
nesse, avec de bonnes aptitudes
rencontre
•••
© PIERRE OLIVIER