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juillet - août 2015

anform !

69

bien-être

© IsTocK

A

NUS

Lieu de bien des tabous, car asso-

cié àla défécation et àl’homo-

sexualité, l’anus est cependant

une zone érogène très sensible,

du fait de ses multiples récepteurs

sensoriels. Chez les hommes, la

stimulation de la prostate (glande

sous la vessie) avec le doigt, par

voie anale, permet l’accès àun

plaisir accru. Cependant,

“cette

zone n’est pas lubrifiée naturelle-

ment. L’utilisation de lubrifiant est

recommandée, tout comme celle

du préservatif. Temps et délicatesse

sont requis”

, conseille Diane Alot-

Nolar.

C

LITORIS

La première clé du plaisir féminin.

95% des femmes accèdent à

l’orgasme par la stimulation du

“bouton de rose”. 38% y arrivent

lors d’une pénétration vaginale

mais accompagnée d'une stimu-

lation clitoridienne, contre 28%

en cas de pénétration vaginale

seule, selon une étude de l’Institut

français d’opinion publique en

2014. Car le clitoris est un iceberg.

Son petit capuchon n’en est que la

partie émergée. Ses ramifications

nerveuses, àl’intérieur, mesurent

environ 10 cm, des deuxcôtés du

vagin. Ce “petit”organe

“doté de

8 000 capteurs sensoriels, soit deux

fois plus que le pénis, reste l’organe

sexuel féminin le plus sensible et le

plus excitable”,

décrit Diane Alot-

Nolar. Astuce pour se repérer : le

clitoris augmente de volume si vous

lui faites de l’effet !

D

OS

La peau du dos, plus sensible,

est très réceptive auxmassages,

apaisants, qui détendent les

muscles et améliorent la réceptivité

générale. Ces massages peuvent

devenir de plus en plus sensuels et

la langue peut alors remplacer la

main. Car les zones érogènes ne se

limitent pas auxorganes sexuels. Il

en existe trois types : primaires qui

permettent d’atteindre l’orgasme

(gland, verge, clitoris, vagin),

secondaires qui, combinées aux

zones primaires, peuvent démul-

tiplier le plaisir sexuel et l’inten-

sité de la jouissance, et les zones

potentielles. Ces dernières sont

propres àchacun et peuvent mener

àl’excitation par leur stimulation.

F

REIN

Mesdames, rien àvoir avec les voi-

tures. Le frein est le repli cutané qui

relie le prépuce àla base du gland

(face interne). Avec la langue,

taquinez ce “clitoris masculin”:

effet garanti ! Toujours doucement,

car le frein risque de se rompre lors

d’activités sexuelles tropvigou-

reuses.

H

OMMES

Beaucoupd’hommes se

concentrent uniquement sur leurs

zones primaires.

“Certains pensent

que leur virilité ne peut passer que

par leur pénis et ont tendance à

se focaliser sur le plaisir qu’ils en

tirent. Du coup, ils n’investissent

pas de façon érotique les autres

parties de leur corps

”, déplore

Diane Alot-Nolar, sexologue. C’est

peut-être une autre façon de perce-

voir la sexualité.

B

OUCHE

La bouche est synonyme de caresses bucco-génitales,

de mots doux, coquins, voire crus et, bien sûr, du baiser.

Doux, sucré, frenchkiss, le baiser se conjugue de multiples

manières. Lorsque votre partenaire plaque ses lèvres

contre les vôtres et souffle dans votre bouche, c’est le bai-

ser japonais. Le baiser indien est pratiqué immédiatement

après une fellation, avec éjaculation. Le baiser supérieur

attrape la lèvre supérieure du partenaire, en la mordillant

et en la suçant, tandis que l’autre le fait avec la lèvre

inférieure (alternez avec la langue).