

mars - avril 2015
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anform !
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Les résultats de l’étude
DHEâge
, publiée en 2000, ont
fait monter en flèche les ventes de cette hormone. Elle
indiquait qu’un apport quotidien de 50 mg de DHEA
pendant un an pouvait améliorer le métabolisme osseux
des femmes de plus de 70 ans. Mais un an plus tard,
des chercheurs français, après avoir fait la synthèse
de nombreux essais cliniques en arrivent à cette
conclusion que l’on ne dispose pas, pour le moment,
de preuves suffisantes permettant de recommander
la DHEA pour préserver le capital osseux des femmes
ménopausées. Les partisans d’une supplémentation
en DHEA disent que celle-ci (lorsqu’elle est nécessaire)
accroît la densité osseuse, aussi bien chez l’homme
que chez la femme, en quelques mois. La DHEA jouerait
un rôle préventif contre l’ostéoporose.
Les os
Elle ralentit le vieillissement cutané, redonne sou-
plesse et éclat à la peau. Elle améliore l’hydratation
et l’épaisseur de la peau qui diminuent avec l’âge ;
elle favorise la cicatrisation et ralentit la dégrada-
tion veineuse. Visiblement, la peau rajeunit. De
plus, un apport en DHEA (toujours si nécessaire)
rend plus efficaces les traitements esthétiques et
cosmétiques à base de vitamines anti-oxydantes
(vitamines E et C notamment).
La peau
La DHEA pourrait réduire la masse grasse et augmenter
la masse maigre. Lorsque nous prenons de l’âge, en
général, nous prenons aussi du poids et ceci se fait en
perdant du muscle au profit de la masse grasse. Or, la
DHEA semble avoir le pouvoir de s’opposer au stockage
de la graisse. Elle permet aussi de diminuer l’appétit,
ce qui est une bonne chose. Une étude, menée par
le Dr Dennis Villareal, montre qu’une dose de 50 mg
par jour pendant six mois diminue la graisse sous-cu-
tanée abdominale et la graisse au niveau des viscères
qui sont des graisses toxiques. Autre avantage, elle
relance les sécrétions d’insuline, l’hormone qui évite le
stockage du sucre sous forme de graisse.
Le poids
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